Christophe Dupas

Salut Christophe ! Comme chacun le sait ou va le dĂ©couvrir, tu fais partie de la scĂšne CPC depuis le dĂ©but sous le pseudo de CSKi. D’abord merci Ă  toi d’avoir acceptĂ© de rĂ©pondre Ă  ces quelques questions.

De rien, je vous remercie de m’avoir fait l’honneur de bien vouloir m’interviewer ! Tout d’abord, je n’ai pas commencĂ© sous le pseudo de CSKi, mais de One. En fait, j’ai adoptĂ© CSKi lorsque je chattais sur IRC vers 1997, j’ai ensuite utilisĂ© ce pseudo pour signer des articles dans les magazines “Puces Informatiques” et “Le Virus Informatique”. J’ai ensuite changĂ© officiellement mon pseudo pour CSKi. Il faut dire que je trouvais que “One” faisait un peu prĂ©tentieux, j’ai donc sautĂ© sur l’occasion lorsqu’elle s’est prĂ©sentĂ©e.

Alors, comment en es-tu venu au CPC ?

Comme tout le monde, je pense : j’ai profitĂ© d’une occasion (en l’occurrence, ma communion) pour harceler mes parents afin qu’ils m’achĂštent un CPC 6128. Un membre de ma famille en possĂ©dait un, dĂšs qu’on allait lui rendre visite, je ne pouvais pas dĂ©crocher de “San Pablo”, “Who dares Wins 2”, et “3D Fight”. Je crois que cette personne a fait un peu de forcing auprĂšs de mes parents pour qu’ils cĂšdent !

Le CPC n’était pas le premier ordinateur qu’on avait Ă  la maison. Mon pĂšre est Ă©lectronicien, donc le sujet l’intĂ©ressait beaucoup : DĂšs 1982 on avait donc un TRS-80 Level 1 Model 2 Ă  la maison. De la bonne bĂ©cane : Mode texte (avec caractĂšres semi-graphiques) en 64×24, pas de son (sauf Ă  l’aide d’une bidouille proche de Echosoft sur CPC), 16 Ko de RAM et un bon vieux Z80 ! C’est sur cette machine que j’ai appris Ă  programmer en Basic : Son manuel Ă©tait parfait pour les dĂ©butants, c’est assez rare pour l’époque.

Pour revenir au CPC, avec son lecteur de disquette, ses 27 couleurs qui se battaient en duel (surtout en mode 2) et ses monstrueux 128 Ko de RAM, j’étais aux anges ! À cette Ă©poque, comme tous les mĂŽmes de mon Ăąge, je piratais comme un sauvage via la cour de rĂ©crĂ© de mon collĂšge. C’était l’époque d’Amstrad Magazine, de ses articles techniques et surtout de ses listings de 50 pages en data ! À cette Ă©poque, je ne possĂ©dais pas d’assembleur, j’étais donc coincĂ© avec le Basic. Je tournais un peu en rond.

C’est vers la troisiĂšme que j’ai rencontrĂ© Roud’Sec’Hour (le programmeur principal des Mondes ParallĂšles), qui m’a refilĂ© Maxam, ZE assembleur ! C’est Ă  peu prĂšs Ă  ce moment qu’Amstrad Magazine a commencĂ© Ă  devenir n’importe quoi : AM’MAG (Ok), puis Micro Mag (Beurk). J’ai ainsi dĂ©couvert Amstrad 100% au numĂ©ro 15, alors que je pensais que je n’allais plus trouver de magazines de programmation sur CPC en librairie. MĂȘme si Amstrad Magazine Ă©tait plutĂŽt bon techniquement, Amstrad 100% Ă©tait plus pratique Ă  mon avis. C’est grĂące Ă  ce dernier que j’ai pu commencer Ă  programmer en assembleur (mĂȘme si je suis revenu ensuite aux dossiers d’Amstrad magazine !). C’est Ă  ce moment-lĂ  que je me suis vraiment passionnĂ© pour la machine.

Comment as-tu vécu le déclin de la machine au début des années 90 ?

Quel dĂ©clin ? Plus sĂ©rieusement, lorsque Amstrad a annoncĂ© la fin du CPC, ça m’est quasiment passĂ© Ă  100 miles : j’Ă©tais dans mon trip de passionnĂ©, tout ce qui m’intĂ©ressait, c’Ă©tait de programmer des trucs rigolos sur mon CPC. Je passais des heures entiĂšres Ă  parler de ma bĂ©cane chĂ©rie avec ROud’Sec’Hour, on se tapait deux heures aller-et retour Ă  vĂ©lo entre nos maisons pour parler de CPC, bref, on n’arrĂȘtait pas ! La chose qui m’a vraiment fait prendre conscience de la fin du CPC, c’était la fin d’Amstrad Cent Pour Cent, les 3 ou 4 derniers numĂ©ros. Les tests de jeux se concluaient souvent par des phrases genre “C’est plutĂŽt bien, pour du CPC”. Ça me faisait un peu mal au cƓur de lire ça.

Faire partie de la scùne CPC aujourd’hui, qu’est-ce que c’est et comment ça se passe ?

Je ne me considĂšre pas vraiment comme quelqu’un de la scĂšne CPC. Pour moi, c’est plus une grande bande de potes que j’ai beaucoup de plaisir Ă  retrouver (mĂȘme si en ce moment les occasions sont rares, pour moi). L’excellent fanzine Another World est une maniĂšre de garder contact avec tout le monde. Pour moi, le CPC est presque devenu plus un prĂ©texte pour les meetings. Mais ça ne m’empĂȘche pas de coder de temps en temps Ă  la maison ! En passant, si tu ne connais pas la scĂšne CPC, je te conseille fortement d’aller jeter un Ɠil en meeting ! C’est plein de gens sympa, lĂ -bas.

Tu as travaillĂ© sur le soft “Les mondes ParallĂšles”. Parle-nous du jeu, quel y a Ă©tĂ© ton rĂŽle, comment a-t-il Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©, l’équipe, le succĂšs


Ça s’est fait en deux Ă©tapes : Dans un premier temps, nous avons commencĂ© Ă  deux : Roud’Sec’Hour et moi. Le but Ă©tait de faire un jeu d’aventure qui soit un peu bon techniquement. D’oĂč l’overscan (PrĂ©sent depuis le dĂ©but) et l’analyseur syntaxique de folie. Au dĂ©but, nous nous sommes attaquĂ©s Ă  ce qui nous intĂ©ressait le plus. En gros, je me suis concentrĂ© sur le scĂ©nario et j’ai demandĂ© plein de choses irrĂ©alisables pendant que Roud’ essayait de coder sous mes coups de fouet.

J’ai quand mĂȘme programmĂ© un peu : Quasiment tout ce qu’on voit Ă  l’écran sur la face 1 est de moi : Le logo MCHTML qui tourne, le logo des Mondes ParallĂšles en plein de couleurs, la nana (PompĂ©e sur un Ă©cran de Teenage Queen et transfĂ©rĂ©e en mode 1 grĂące Ă  un utilitaire maison – La premiĂšre version du Graphic Wizard !), les vu-mĂštres en raster et les deux menus de sĂ©lection. Il doit bien y avoir quelques bouts de code Ă  moi qui traĂźne dans le reste du code, mais ils sont nĂ©gligeables face au travail de Roud’.

Les Mondes ParallĂšles.

La premiĂšre version regardable du soft Ă©tait quasiment identique Ă  ce que vous avez sur la face 1. Tout le jeu d’aventure (face 2) ne comportait qu’une seule image : celle de la cascade, que j’avais dessinĂ©e pour tester les routines de gestion des modes et du color cycling. C’est pas la plus jolie du jeu, objectivement. L’analyseur syntaxique Ă©tait dĂ©jĂ  lĂ , mĂȘme si on a encore travaillĂ© beaucoup dessus par la suite.

Le scĂ©nario du monde 1 Ă©tait bouclĂ©. Nous avons envoyĂ© un exemplaire du jeu au dernier magazine valable sur CPC Ă  l’époque : Amstrad Cent pour Cent. Une semaine ou deux aprĂšs, j’ai reçu un coup de fil de Totov (qui Ă©crit dans le mag) : il Ă©tait trĂšs enthousiaste. Il comparait le jeu avec des logiciels sur PC ! Je peux te dire que j’avais l’impression de flotter Ă  1 mĂštre du sol tellement j’étais heureux. Comme on avait besoin de graphistes, Totov nous a envoyĂ© toutes les disquettes qu’ils avaient reçues pour le concours du dessin qui avait lieu dans chacun des numĂ©ros du mag.

Il devait y avoir une bonne cinquantaine de disquettes. Roud’ et moi avons fait notre sĂ©lection, nous avons retenu 4 dessinateurs. Parmi eux, trois ont Ă©tĂ© intĂ©ressĂ©s pour participer. Ce qui Ă©tait chouette, c’est qu’il y en avait deux qui aimaient dessiner en Mode 0 et un qui dessinait en mode 1. Ce qui fait que les dessins Ă©taient trĂšs variĂ©s en termes de style. Parmi les dessinateurs, il y en a un qui est ensuite passĂ© sur PC et a fait des graphes de DĂ©mo : Il s’agit de Willy. La deuxiĂšme Ă©tape correspond Ă  l’arrivĂ©e des graphistes.

Le jeu a vraiment Ă©voluĂ©. Ce qui Ă©tait intĂ©ressant, c’est qu’il y avait des discussions, chacun proposait ses idĂ©es pour amĂ©liorer encore le logiciel. Au niveau travail, c’Ă©tait gĂ©nial aussi parce qu’on avait pas le sentiment de bosser : Chacun faisait ce qu’il voulait, et Roud’ intĂ©grait le tout au programme. Pour les dessins, j’avais fait une liste des salles Ă  dessiner, les dessinateurs choisissaient ce qui les inspirait, toute remarque ou idĂ©e Ă©tait la bienvenue. Pour chaque salle, on a essayĂ© de faire quelque chose d’intĂ©ressant pour les dessinateurs comme pour le programmeur.

Au final, le jeu est tombĂ© Ă  l’eau. Nous avons envoyĂ© la preview qui circule sur le Net Ă  Titus, qui Ă©tait la seule sociĂ©tĂ© Ă  diffuser des jeux CPC Ă  l’époque.

J’ai limite harcelĂ© mon contact chez Titus pour qu’il teste le jeu. Sa seule rĂ©ponse a Ă©tĂ© “C’est dommage, il n’y a pas d’icĂŽnes”. Snif. Il reste que ce jeu a Ă©tĂ© une super expĂ©rience pour moi, j’espĂšre qu’elle l’a Ă©tĂ© pour chacun des membres de l’équipe !

Nous avons essayĂ© de finir ce jeu Ă  plusieurs sur le tchat phenixinformatique.com. N’étant pas douĂ©s, aurais-tu la solution ?!!!

Ah ah ! Pourtant, c’est simple ! Je vais essayer de te guider, mais je ne suis plus sĂ»r Ă  100% de ce qu’il faut faire (je n’ai pas mes notes sous la main). NĂ©anmoins, ça devrait arriver Ă  te permettre d’aller jusqu’à la fin du premier niveau jeu. En partant de la cascade, va Ă  l’est. Tu devrais trouver une pelle par lĂ . Elle te sera utile pour creuser dans le dĂ©sert Ă  cĂŽtĂ© du crĂąne, ça te permettra de rĂ©cupĂ©rer de l’or, que tu iras dĂ©penser chez le marchand. LĂ -bas, tu devrais trouver une canne Ă  vendre (je crois).

Pour que le loup-garou te donne un objet (une bague, je crois), il faut soit le chatouiller, soit lui tirer les poils (je ne sais plus). Si tu traverses la cascade, tu vas rencontrer Totov qui va te demander un objet. Si tu le lui donnes, il t’en donne un autre en Ă©change. Si tu jettes un objet au blob, il t’en donnera un autre. Si tu lui en jettes un deuxiĂšme, il te rendra celui que tu lui avais donnĂ© en premier, et ainsi de suite.

Tu as besoin du premier objet qu’il te donne. Tout au nord, tu trouveras une porte. Il faut lui mettre le bĂąton dans le nez, et le tourner. Ce bĂąton Ă©tait en fait une clef. Une fois passĂ© la porte, tu vas devoir arriver Ă  faire sourire tous les visages de l’image.

Pour cela, tu dois appuyer sur les diffĂ©rents boutons (“Pousse bouton 1”, etc). La combinaison est assez dure Ă  trouver. Bon courage ! Lorsque les visages sourient, une porte s’ouvre, tu te retrouves dans une piĂšce avec un miroir. Casse le miroir avec le marteau, le vortex est cachĂ© derriĂšre. Et tu te retrouves au niveau 2 Maintenant, les fonctions cachĂ©es (HĂ© hĂ© hĂ©) : Dans l’écran principal (celui avec la nana de Teenage Queen), tapes “o”, “n”, “e”, “Enter”, puis “espace”. Cela dĂ©bloque le cheat mode.

Dans le jeu, tu as plusieurs phrases clef qui permettent de tricher. De mĂ©moire (toujours) : “Petit papa NoĂ«l, rends-moi riche” te donne tous les objets, “Fais risette Annie” fait faire un faux reset au CPC. “Un p’tit lemming” lance une animation â€œĂ©conomiseur d’écran” (Le lemming ou la sorciĂšre qui apparaissent lorsque tu ne touches pas le clavier pendant une minute) Il y en a d’autres, mais je les ai oubliĂ©s.

Sinon, dans la salle oĂč se trouve Totov, tapes “Nord Pyjama pif”, puis va aux environs de la maison en pierre qui se trouve au nord de la cascade. Une nouvelle salle est apparue, avec le nom de membres de l’équipe en guide d’illustration. En partant de la cascade, va Ă  l’est jusqu’à te trouver Ă  l’est de la forĂȘt. Mange l’un des champignons, ils sont hallucinogĂšnes Ah, il y a une fonction que personne ne connaĂźt, parce que personne n’a la notice (Normale) : Tapes “Joue Musique 1”, “Joue Musique 2” ou “Joue musique 3”. Ah, il y a aussi “Active vumĂštres”. On avait encore un peu de temps machine Ă  gaspiller ! Je crois que j’ai fait le tour. Si vous n’arrivez pas Ă  finir le jeu, je ferais une petite soluce Ă  l’occasion.

As-tu bossĂ© sur d’autres softs dĂ©veloppĂ©s sur Amstrad ?
À part les dĂ©mos, c’est tout. Je regrette.
Ton avis sur l’émulation du CPC : une hĂ©rĂ©sie ou le moyen de se faire un maximum de jeux ?

HĂ©rĂ©sie ! Du moins pour le moment : L’émulation est loin d’ĂȘtre parfaite, il est clair qu’entre lancer un programme sur un vrai CPC et un Ă©mulateur, c’est loin d’ĂȘtre la mĂȘme chose ! Ne serait-ce que pour le confort du clavier du CPC (faut jongler avec celui du PC, je trouve). Avec un Ă©mulateur, je n’ai jamais rĂ©ussi Ă  faire le “RUN” des Ă©lites : tu tapes le nom du fichier que tu veux lancer, tu maintiens la touche “control” enfoncĂ©e tout en appuyant sur “flĂšche gauche”, puis “enter”. Sur CPC ça marche nickel.

Sur PC, bof. Les Ă©mulateurs d’ordinateurs sont loin d’ĂȘtre parfaits, notamment au niveau du temps machine. Si Ă  l’époque du Pentium 133, c’Ă©tait excusable parce qu’il fallait que ça tourne, maintenant ça l’est moins : Lorsqu’il n’y aura plus un seul CPC fonctionnel (un composant Ă©lectronique, ça vieillit), on n’aura plus la possibilitĂ© de coder au NOP prĂšs comme on l’a toujours fait. Je prĂ©fĂ©rerais largement un Ă©mulo un peu lent (de toute façon dans un an les CPUs seront assez puissants pour le faire tourner correctement) mais hyper respectueux au niveau des timings.

As-tu fait des rencontres marquantes dans le monde du CPC en bossant sur un soft ou plus tard en meeting ?

Plein ! Tous les gens que tu peux voir en meeting sont intĂ©ressants et passionnants Ă  Ă©couter. Pas que sur le sujet du CPC d’ailleurs.

Et aujourd’hui, ton job, est-ce toujours l’informatique ou as-tu dĂ©crochĂ© ?

Je suis toujours dans l’informatique, mais je suis loin de l’orgasme, j’avoue. C’est dommage que la programmation en entreprise ne soit pas aussi ‘fun’ que le dĂ©veloppement collaboratif. Heureusement, le soir, je me rattrape : J’écris rĂ©guliĂšrement des articles dans les publications de la sociĂ©tĂ© ACBM (Le Virus Informatique, les Puces Informatiques et Pirates Mag), je bricole un Ă©mulateur DAI (en respectant les timings, na !

Cet Ă©mulo pourrait de plus ĂȘtre un point de dĂ©part intĂ©ressant pour un Ă©mulo CPC, aussi).

Une question récurrente : ton top 5 des softs CPC. Et celui toutes machines confondues ?

Alors :
– L’Arche du Capitaine Blood ! Le meilleur jeu du monde !
– Gryzor, idem, mais un peu moins que Blood (je prĂ©fĂšre les jeux oĂč je peux aller pisser sans avoir Ă  appuyer sur la touche pause)
– Commando, pour l’adrĂ©naline
– Gauntlet, je regrette d’ailleurs qu’il n’y ait pas plus de jeux d’exploration de donjons sur CPC.
– Wec le mans, pour la rĂ©alisation parfaite et la jouabilitĂ©.

Toutes machines confondues (j’exclus le CPC) :
– Dance dance Revolution sur PSOne/PS2 : Un jeu innovant, con comme tout, mais terriblement addictif ! Et facilement rĂ©alisable sur CPC. Avec le tapis et tout !
– Alien Breed sur Amiga : VoilĂ  un jeu d’exploration de donjons que je rĂȘve de voir sur CPC. TrĂšs prenant.
– Skies of Arkadia sur Dreamcast. Un jeu d’aventure splendide, Ă©pique, et qui n’est pas linĂ©aire !
– Typing of the Dead sur Dreamcast. DĂ©jĂ  “House of the Dead” est terrible en tant que jeu de tir, mais Typing c’est l’au-delĂ  : Imagine, les morts-vivant apparaissent avec un Ă©criteau autour du cou, tu dois taper au clavier le mot (voire la phrase dans les derniers niveaux) sans faire de faute de frappe. Idiot. Mais gĂ©nial !
– Space Channel 5 : Encore un jeu de rythme, mais contrairement Ă  DDR tu incarnes une nana qui doit se battre contre de mĂ©chants extra-terrestres venus envahir la planĂšte. Encore un jeu dĂ©lirant Ă  l’atmosphĂšre particuliĂšre, bourrĂ© d’humour et trĂšs
 Disco !

Merci Ă  toi Christophe de la part de l’équipe. N’hĂ©site pas Ă  passer sur le forum ou sur le tchat !
Pas de problùme, dùs que j’arrive à faire fonctionner le chat avec FireFox, je viens.
Comme d’habitude la conclusion te revient !
Le CPC c’est bon, mangez-en Sir E. BergĂ©.

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