Pourtant techniquement, le produit est un tour de force réalisé par Perry. La carte mère, dans une taille minime, est une version améliorée et mieux conçue que celle des CPC. La plupart des composants sont regroupés dans Anne, nom donné à l’Asic utilisé. Forcément, cela se voit par la taille de la carte mère.
De plus, les CPC+ offrent la possibilité étonnante pour des 8 bits de choisir parmi 4096 couleurs !
Notons également la gestion hard des sprites (16 par 16 pixels de côté). Enfin, les scrollings horizontaux et verticaux au pixel étaient également gérés en hardware.
Côté construction, on retrouve le sérieux et la solidité Amstrad. Les prises Centronics assurent une meilleur connexion avec les périphériques, la coque semble de meilleure qualité, le clavier reste un très bon clavier mécanique. Pas de doute, côté qualité de construction, on sent qu’on est devant un Amstrad…
Les CPC+ seront la dernière tentative d’Amstrad de se maintenir dans les chaumières françaises et seront l’emblème du déclin d’Amstrad dans ce secteur. La suite sur le marché des PC allait d’ailleurs prendre la même tournure…
Le lecteur de disquettes passe d’un chargement frontal à un chargement latéral. Sur le côté gauche, on retrouve le port cartouche, ainsi que deux prises joysticks (enfin !), une prise pour le gun (Trojan Phaser) Amstrad, une sortie stéréo et même un port Joystick analogique. Plutôt sympa à l’époque, car cela permettait de connecter ce qui se faisait de mieux en joystick bien qu’aucun joystick dédié ne soit sorti pour les machines et qu’il faudra se rabattre sur celui du PCW.
A l’arrière, le connecteur imprimante change par rapport aux anciens CPC. On passe à un port 25 broches femelles codé sur 8 bits (contre 7 précédemment). On peut donc y connecter n’importe quelle imprimante du marché. Ces ports et connecteurs restent toutefois codés strictement de la même façon que sur les anciens CPC hormis le bit 7 qui pour une étrange et gênante raison se retrouve sur le registre 12 du CRTC. On note sur le 6128+ l’absence du port cassette. Impossible donc de récupérer des jeux sous ce format…
Le moniteur est complètement re-carrossé. Il est équipé de deux hauts parleurs stéréo et abrite toujours l’alimentation, à la bonne vieille méthode Amstrad. On peut régler le volume du son et la luminosité de l’image.
L’arrières des Amstrad Plus :
L’architecture des Amstrad Plus.
En comparant le 6128 et 6128+ on peut noter quelques différences. D’abord la disparition de quelques éléments des CPC classiques. Ainsi le CRTC 6845 (contrôleur vidéo) et le PPI (gestionnaire des entrées/sorties) ont disparu. On ne trouve pas non plus de modules de ROM (présents uniquement sur cartouche).
Le Z80 est lui toujours présent… Le processeur sonore reste le même (après tout il équipe également l’Atari ST) mais en regardant en détail, on peut y voir une extension /P preuve de filtres supplémentaires. Le contrôleur de disque, le FDC 765 de Zilog, s’est transformé en 765A plus rapide et moins gourmand en énergie. Les modules de RAM sont des 41464, réputés plus rapides (120 nanosecondes contre 150 pour les CPC classiques).
Le Gate Array est lui aussi émulé dans l’Asic.
Une bien belle et précieuse interview
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