Sebastien Demazure

Ma première machine : un Oliveti pc 386 vers 1985-1986…, il est resté 7 jours à la maison, mon père l’a échangé contre l’amstrad 6128, et très vite (alllléééélouuuuya ;)… Bon, il l’a regretté très rapidement vu qu’il ne pouvait pas l’utiliser plus d’une heure sans que je sois derrière à trépigner, car je n’avais pas ma dose. J’avais 12-13 ans….

Bah CPC depuis mes « premier pas » : Jeux, création de jeux, bidouille, bref à fond dans le basic/assembleur… anti amiga/atari et autre machine plus perfectionner, j’ai programmé sur mon cpc jusqu’en 93/94 (jusqu’un jour où il a cramé, à force de rajouter des ptits interrupteurs et autre circuit pour amplifier le son, ça devait arriver !…) Petit à petit, je me suis orienté vers le pc, mais en laissant tomber la prog, car on trouve tout quasiment tout fait… j’ai remis les doigts dans le cambouis depuis que j’ai eu Flash (si on peut en parler comme d’un langage de prog)… et donc je fais des petites animes en flash, et des sites persos/pro. Je bidouille toujours là-dedans actuellement…

J’me suis tapé quelques salons (surtout le 89, mémorable), et à une époque, je traînais mes baskets chez des codeurs (néofyt par ex) et quelques fois dans les bureaux d’amstrad 100% (délirant ce qu’il pouvait recevoir comme disquette…), mais c’était surtout dans la cour de récré que c’était le plus animer.

J’ai fait quelques démos de débutant, quant aux « hack », c’était plus de la bidouille à 2 balles qu’autre chose (protection qu’on virait grave à la dernière astuce vu dans son magazine préféré 😉 !).

Je suis sûr que si la machine a eu un tel succès, c’est grâce à 2 choses :

– rapport qualité prix et machine quasiment identique entre elles (donc pas de jaloux)

– Échange de jeux piratés dans les cours (une machine/console dans laquelle on ne met rien n’intéresse pas !). Maintenant dire que le piratage n’est pas bien, on l’entend assez souvent, mais si on mettait les jeux à 15€ au lieu de 45 et plus, on se ferait pas chier à trouver des patchs/crack copie de « secours »….. Mais le problème est vieux…

Bon j’raconte, mais un ptit peu hein !… Je slalomais entre les cours (qui me gonflaient !), scooter/moto (50cc sans vitesse… pfff, si on avait eu les mobs d’aujourd’hui !!!), copine (sans « S »… et pas très belle, mais on peut pas tout avoir ;)), CPC (des heures et des heures au grand désespoir pour ma mère qui se levait la nuit me gronder, car le lendemain il y avait cours…)

Bref, l’ado micro quoi.

Les grands points… euh… Les heures et un nombre incroyable de jeux avec lesquels je passais des moments d’enfer à m’éclater avec mon pote Seb (teak computer… la tronche des surnoms 😉). La passion que tout le monde avait pour cette machine… Des heures et des heures de programmation… Les points qui m’ont déçu : la vitesse à laquelle tout s’est arrêté. Ou alors c’est moi qui ne voulais pas ouvrir les yeux… chai po.

Réalisations (dont 4 jeux style SRAM) :

• Breakdown,
• Etrange castel (amstrad 100%, Fanatic et maintenant sur le web 😉),
• St valentin (ptit jeu avec un pote, sur le thème de sa copine d’époque !)…
• Space (le dernier, dans l’espace…. Sisi ;))
• Tron (jeu tiré du film !),
• Type cool slip cool (vous êtes téléporté dans une personne en plein acte et vous prenez la suite à la façon décathlon !! Excellent ;)),
• PFCPFS (reflexion),
• Jackpot (une machine à sous, prog fait en 1994 environs (tard donc), à cause de la mère d’une copine qui allait souvent au casino !)

Perso, mon père à acheter une ATARI (le début du « je bouge plus de devant l’écran » !), quelques années, après l’amstrad, la Vectrex est arrivé chez nous, et quelques années après, je me suis acheté une mégadrive avant d’aller à l’armée, et sinon j’ai squatté la snes, et autre game boy (et des heures sur zelda… le premier est le meilleur !!)… Mais les tarifs m’ont toujours rebuté (toujours le même problème du prix des jeux…) Mais une machine qui ne sert qu’à jouer ne m’a jamais trop intéressée… l’âme du programmeur, je pense 😉

D’abord merci pour cette interview, car même si je ne suis pas un pilier super connu de la période « amstrad », je me considère comme un accro parmi les accros, et je remercie toutes les personnes qui ont animé la scène de quelque manière que ce soit et fait vivre cette machine (snif 😉).

Le vrai mot de la fin : Arrêtons la course à la puissance et les programmes délirant en taille (OS, jeux et utilitaires !!)… Optimisez vos codes messieurs les programmeurs, pensez qu’il y a quelques années, on travaillait avec quelques kilos octets et qu’on en sortait des trucs géééééannnt !… I love Amstrad for ever !!

Sebus, Amstradien 😉