Présentez-vous, qui êtes-vous ? Depuis quand connaissez-vous le CPC ? Quand avez-vous commencé à coder ?
Bien, je suis né en juillet 1970 et j’ai donc grandi dans les années 80, au moment où les ordinateurs familiaux étaient encore à leur début. En 1984 j’ai eu un CBS colecovision, et rapidement, j’ai voulu programmer dessus. J’avais entendu parler de l’extension ADAM qui transformait le CBS en un ordinateur Z80 à 80 KB, mais je n’en ai jamais eu. Et en 1986 je suis allé dans un magasin spécialisé dans les ordinateurs et j’ai acheté un cpc6128 (le c64 me semblait déjà boiteux malgré le fait que je ne connais rien sur cette machine à cette époque). J’étais fasciné par cette machine avec la lecture disquette et l’écran couleur, et mon père était fasciné de n’avoir plus d’argent en poche.
Rapidement (je pense en 1987), j’ai découvert le langage machine Z80, et j’ai codé sur le cpc6128. Depuis, d’autres machines Z80 ont rejoint ma maison et depuis ces deux dernières années, j’ai acquis un PC aussi (mon travail m’a obligé de le faire, J’ai dû écrire ma thèse avec word eeeeeh), mais le CPC est toujours la machine de mon cœur et de mes pensées.
J’ai commencé à coder en 1991. Je pense que les premiers concepts ont été faits en 1990. Mais à cette époque son aspect était assez différent, plus comme MAXAM. Avant FutureOS, j’ai écrit un OS shell pour Amsdos, appelé SyS-8, mais je ne l’ai jamais publié. Il était entièrement en BASIC. Ahhhhh!
C’est un ensemble d’idées. D’abord, vous devez savoir que j’avais (que j’ai !) un lecteur 5.25″ de chez Vortex (qui a son propre FDC, connecté au port d’extension), et un lecteur 3.5″ en lecteur B. Les deux pouvant lire le format Vortex 704 KB, mais je ne peux pas échanger des fichiers. Je devais toujours copier par le biais d’une disquette 3″ en 178KB. Fou !!! Alors, j’ai décidé de créer mon propre support FDC capable de copier directement une disquette de 704KB du lecteur 3.5″ vers le lecteur 5.25″. De plus j’avais le vœu de posséder un OS qui soit capable de se débrouiller avec toutes les connections hardware.
*** Et c’est la principale pensée de FutureOS : un OS capable de reconnaître tous les connections hardware immédiatement. Et aujourd’hui, FutureOS est un réel système Plug & Play. Vous pouvez ajouter ou déconnecter lecteurs, disquettes, disques dures, Souris, Joysticks, RAM, RTC, crayon optique ou autre chose. FutureOS le reconnaîtra immédiatement.
La seconde idée ciblée fut de créer un réel OS rapide. Après mes premières armes en langage machine, j’ai vu comment on pouvait programmer rapidement, et j’ai créé mon propre “BIOS” ——–> ohhhhhh Quelle vitesse ! De nos jours, FutureOS ne possède pas de BIOS, car c’est plus efficace de programmer sur des règles de vitesse, et non dépendant de règles humaines, de jolis programmes.
En fait, FutureOS ne possède pas d’ “architecture”, le but était de le programmer le plus rapide que possible et le plus stable possible. Maintenant, il y a la troisième et dernière idée, l’idée d’un OS qui serait complètement utilisable pour un programmeur. La révolution est que vous pouvez appeler l’OS, ou le Desktop pour être plus précis par une subroutine. Donc TOUS les programmes peuvent avoir la même apparence : les fichiers sélectionnés sont les mêmes dans chaque programme. Aujourd’hui, cela ne semble pas impressionnant, mais en 1991, c’était une vraie nouvelle idée. Et vous devez savoir que je n’avais jamais vu Windows, AppleOS ou autre chose auparavant. Donc FutureOS semble assez étrange, mais si vous vous familiarisez avec le GUI, vous pouvez travailler très rapidement et efficacement.
De plus cet OS est flexible, par exemple si vous n’aimez pas le GUI, vous avez juste à changer les icônes du Desktop et les couleurs. (Si vous avez besoin d’aide ? Mailez moi !)
Puuuuh! J’ai travaillé dessus depuis 1991 et à la moitié de 1994 j’ai célébré la sortie. Mais la moitié des fonctions ne fonctionnaient pas. Donc, en 1995/6 la première version complète avec à peu près toutes les fonctions était sur le marché au prix de 15 euros. Aujourd’hui, vous pouvez le télécharger sur : http://www.futureos.de
Oui, oui et oui. Mais il y en a un dont je me souviendrai toute ma vie. J’ai même donné un nom à ce bug : TRI. Le bug Tri pouvait être vu sur CPC et le problème était une “augmentation-de la voie du registre” (“Track-Register-Increase”). Dans certains cas, la voie du registre du FDC n’était pas correct, mais seulement dans certains cas. Ce bug m’a réellement rendu fou. Après trois semaines sans dormir, j’ai découvert que ce bug était localisé dans le FDC765: si vous écrivez d’une voie vers le disc, le FDC reporte “Ready”, mais il est toujours en train d’écrire des bits vides sur le disque. Et si vous bougez la tête du disque à ce moment-là, la tête ne se déplace pas réellement, mais la voie du registre du FDC est utilisée.
J’en ai parlé aux Bollaware, et depuis Black-Land est aujourd’hui capable de le lancer avec un CPC aussi *ggg*.
D’autres bugs existent encore dans FutureOS, si vous en trouvez un, dites-le-moi et je pourrai les exterminer.
Il existe de nombreux projets d’IDE (comme l’interface IDE de Tim Rieman en Allemagne et de Ram7 en France). Pensez-vous possible de les utiliser avec FutureOS ? Comme avec l’interface de Dobbertin ?
Pas de problème, si j’ai déjà vu tourner une interface IDE et si j’ai la documentation, alors ce n’est pas un problème de l’inclure. Mais autant que je sache, aucune de ces interfaces ne fonctionne encore.
En 1998 j’avais de bons contacts avec Ram7 et il m’a dit comment son extension RAM de 2MB fonctionnait. Aujourd’hui, j’ai inclus dans FutureOS son utilisation. Mais je n’ai jamais possédé une telle carte (comme beaucoup d’autres), donc je n’ai pas eu la chance de la tester. Hmm, cela semble être un problème de créer des extensions pour le CPC. En comparaison avec d’autres systèmes comme spectrum, le CPC n’a malheureusement rien de nouveau à l’exception de quelques petites choses. :-//
Bien, je pense que le principal problème est le fait que vous avez besoin d’un espace libre de 64KB dans une carte EPROM-box, ROMcard ou ROM-RAM-BOX. Et seulement peu de personnes possèdent de telles cartes. Mais les avantages sont énormes, pas de temps de chargement, RAM libre, la stabilité, etc.
Oui, peut-être que les meetings sont de bons endroits pour présenter des softwares, sûrement que j’ai vendu plus de copies lors de meetings passés. Mais aujourd’hui, nous avons tous un accès internet, et donc les derniers cpcistes sans une carte EPROM peuvent utiliser un émulateur et jeter un coup d’œil à FutureOS.
Je dois admettre que FutureOS a une réelle étrange apparence (en 1991 je n’avais rien à comparer), et ceci peut être une raison pourquoi les gens ne veulent probablement pas travailler avec. D’autre part, FutureOS a relativement peu de logiciels en comparaison à CP/M.
Mais j’espère que FutureOS soit prochainement mieux connu en France, du moins je vais faire une version française (ok, Je dis ça depuis quelques années… Je suis un cochon paresseux).
Sûrement que le projet FIOLIB qui est une idée de Jerome/Galere_man sera une grande avancée. Parce qu’il permet de lancer des programmes écrits en C sous FutureOS!!!
Je vais tenter de répondre à ces deux questions à la fois, car je vais faire seulement un seul programme pour Amsdos et c’est “projector of FilmeMacher-movies”. Donc, vous pourrez voir un film en plein écran sous Amsdos aussi.
Mais je dois admettre que mes projets préférés maintenant sont FIOLIB et FutureView. FV est juste un magazine disque “spartiate”. Rien de spécial, mais que j’espère bon, il contient des articles informatifs et intéressants (Yeah envoyez-moi vos sujets !!!). La seule chose est que vous avez 9 lignes scannées dans chaque caractère, bon pour les yeux.
Mais le plus important est FIOLIB. C’est une librairie pour le compilateur Small-C qui permet de démarrer des programmes Small-C sous FutureOS.
C’est simple : compiler vos programmes C sous CP/M, mais utiliser FIOLIB au lieu de IOLIB. Puis assembler et lier le comme d’habitude. Un fichier .COM en résulte. Maintenant, l’utilitaire “COMFU.COM” ajoute un entête au fichier .COM et le sauve en un fichier .SMC. Sous FutureOS, vous devez simplement lancer le programme RUNC puis le programme Small-C (avec l’extension .SMC). Vous pouvez télécharger des démos d’internet. Et jeter un coup d’œil au site de Jerome !!
Un gros avantage de ce nouveau package “FIOLIB RUNC” est qu’il utilise la RAM de l’extension ! Donc, vous pouvez utiliser la RAM de l’extension pour des fonctions complexes ou pour ce que vous voulez, mais vous avez encore la mémoire principale libre pour vos programmes C.
Bien, toute la documentation est disponible sur le site du groupe FutureOS-Yahoo : http://groups.yahoo.com/group/FutureOS
Mais vous devez être membre pour obtenir l’accès à la documentation, sinon ces spammeurs inonderaient le groupe comme par le passé.
Pour développer, vous pouvez utiliser l’assembleur MAXAM (ou n’importe quel autre assembleur Z80) et le Small C langage. Sur le net, vous pouvez télécharger de nombreux exemples de programmes avec le code source (Z80).
Mais si vous voulez coder quelques choses pour FutureOS, mailez moi et nous pourrons résoudre les problèmes ensemble.
Bien, à côté de mes CPC, j’utilise un NC200 pour tout genre de récolte de données en dehors de ma maison, par exemple les rapports en direct des meetings. Et seulement depuis deux ans, je possède mon propre vieux PC, qui est dans mon bureau à l’université, ou je travaille actuellement. Je n’ai pas réellement besoin de lui, mais il a ses avantages – comme les emails et l’accès à internet. Si mon chef acceptait les fichiers Protext au lieu de Word, je n’aurais jamais acheté ce PC.
À propos d’ordinateurs, j’aime les machines Z80: donc j’ai maintenant tout genre de CPC, PCW, PCW16, et un Genie IIIs (avez deux cpu Z80 à 8 MHZ) et quelques autres ordinateurs Z80.
Mais 90% de mon temps, je travaille avec le CPC (Dans ce calcul, je ne prends pas en compte l’écriture de mails).
Hmmm, pensez longuement au projet, estimez le temps que vous pouvez lui consacrer, et prenez la racine carrée du temps. Et commencez seulement le projet pour lequel vous avez réellement assez de temps. Sinon, il sera un test de votre force face aux soucis.
Merci encore pour la possibilité d’écrire quelques mots !
Si vous avez des questions, des idées ou des commentaires, juste mailez moi!!!
Stefan Stumpferl alias TFM / FutureSoft
Stefan, je vous remercie sincèrement pour cette interview. Je souhaite juste que vos travaux intéresseront de nombreuses personnes en France. Et pour finir, j’attends avec impatience de nouvelles versions de FutureOS.
(Interview traduite)
Une bien belle et précieuse interview
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