Son père le pressait pour qu’il trouve un travail plus “digne” (banque par exemple), mais l’espagnol voulait prouver de quoi il était capable, surtout à son père. Il économisa ainsi beaucoup d’argent pour prouver à son père sa réussite, mais la veille de pouvoir le faire son père se tua dans un accident de voiture. C’est ce jour qu’il se jura de monter un business à succès. Il dut attendre près de 10 ans pour pouvoir le faire.
C‘est en 1981 qu’il créa Indescomp, cherchant encore ce qu’il pourrait vendre…
La révolution informatique le fascinait, notamment le succès d’entreprises telles Apple, Atari ou encore Sinclair. De plus, l’informatique personnelle était quasiment inexistante en Espagne. Il avait trouvé la sa voie. Il essaya de devenir importateur de Sinclair puis Acorn en Espagne, sans succès. Et c’est la qu’il entendit parler d’Amstrad.
Mais tout ne fut pas évident, car faire un deal avec Sugar est souvent périlleux. Il essaya d’abord en vain d’entrer en contact avec Amstrad qui n’était pas intéressé. Puis il avança un argument imparable pour Sugar et Watkins : Indescomp avait distribué un logiciel qui fut un hit. Désespérément à la recherche de softs, Watkinks se montra très intéressé, mais uniquement pour la création de jeu. Pas question de parler de distribution. Et Dominguez revint vers Madrid avec un superbe prototype du CPC 464. Et un mois plus tard, Sugar put voir une démonstration du jeu et fut assez impressionné.
Amstrad habla español
Qu’à cela ne tienne. Sugar accepta à la condition qu’Indescomp lui fournisse une dizaine de jeux. Et pire, Indescomp devait acheter les machines… ce qui exigeait un gros apport initial. Il alla jusqu’à hypothéquer sa maison pour pouvoir importer 500 CPC. Mais les machines arrivèrent pour Noël 84. La pub et les qualités de la machine firent le reste. Ce fut un succès. Et la vision de Sugar sur la péninsule ibérique changea. Indescomp allait donc être le distributeur d’Amstrad jusqu’à ce qu’en 1987 Amstrad rachète Indescomp pour en faire Amstrad Espagne.
La loi finit par évoluer pour taxer tous les ordinateurs. Amstrad dut donc modifier le clavier et rajouter cette fameuse touche. Le 472 existe ainsi en deux versions. Une version avec et sans la touche Ñ.
(remplacé par le 40037 sur la version avec le Ñ)
François Quentin “Ces ordinateurs sont dangeureux“
William Poël, Richard Clayton dans leur interview respectives sur le site
Site “old-computers.com”
Une bien belle et précieuse interview
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