Nebulus
vu par Geekorex
Nebulus, cette petite… grenouille fraîchement débarquée en 1988 sur Amstrad CPC, nous a été dévoilé par Hewson. Il s’agit d’un jeu de plateforme, agencé pour vous faire passer vos meilleurs moments. Si le doute subsiste quant au fait qu’il s’agisse d’une grenouille, le designer J.M. Phillips s’est tout de même payé le luxe de lui faire un gros nez et une petite queue (nous reparlerons de tout ceci plus tard). Pour la programmation de cette magnifique œuvre, c’est C. Wood qui s’est bien amusé.
Trêve de bavardages, entrons dans le vif du sujet. L’écran-titre et sa musique m’ont déjà amené des flashbacks de l’enfer traversé pour terminer ce jeu. Pas du tout répétitive, cette musique douce et relaxante est faite expressément pour ne pas vous procurer de la rage à chaque plongeon. Même s’il s’agit d’une boucle de quelques minutes, les tonalités et l’ambiance procurée par cette musique sont appréciables. Je ne rentrerai pas dans le jargon technique, n’ayant pas les capacités pour cela. Mais il faut bien reconnaître qu’il s’agit d’une de mes musiques préférées de cette machine (s’agissait, depuis les multiples morts).
Au cas où vous auriez oublié, voici l’écran titre avec la belle mélodie développée par J.D. Rogers.
Quelques secondes avant la mort de Nebulus, par un truc rouge volant.
Maintenant que nous nous sommes bien amusés sur cette douce mélodie, quoi de mieux que de se lancer une partie ? La petite grenouille, avec son grand sourire, sort de son sous-marin (c’est pas censé nager une grenouille ?) pour atteindre la première plateforme. Le plaisir commence enfin. Le but ultime du jeu est de grimper marche après marche, sans se faire dégager par les boules rouges, les yeux, les machins jaunes et les pioupious rouges qui apparaissent sans prévenir. Tout ceci donne envie, non ?
De nombreux pièges seront sur votre chemin, vous devrez prendre garde à chaque marche et objets qui pourront devenir vos ennemis. Prenez garde aussi au gros nez et à la queue de la grenouille, puisqu’il ne sait pas les ranger et que ces derniers comptent dans la hit box. Vous apprendrez à rager contre lui à coup de « Mais range ton nez !! » « Non mais purée, son gros cul passe pas ». Bon, il n’est pas non plus totalement inutile, parce qu’il peut tirer des balles (comment ? Mais pourquoi vous me posez des questions ?).
Chaque niveau possède sa couleur propre et vous allez devoir retenir les passages pour parvenir au sommet. Les die and retry d’aujourd’hui feraient mieux d’apprendre de Nebulus, car lui, c’est un vrai. Vous allez mourir et recommencer, ceci de manière presque infinie (cela permettra sûrement de prouver des théories concernant l’infinité du monde, mais pas de la connerie). Faites traverser à Grenouillette (avec le temps, on lui donne des petits surnoms) les 8 niveaux pour parvenir à gagner. Bien sûr, le jeu cherchera à vous faire échouer. Le but principal, c’est quand même qu’il dure longtemps, ce jeu ! Aujourd’hui, on peut le trouver sur internet en quelques instants, mais à l’époque, il fallait payer une sacrée somme (ou pas). Oui, le privilège de jouer Monsieur (Madame ?) Grenouille était réservée à l’élite. Vous vous sentez mieux maintenant ? Vous êtes un petit bout d’élite.
Regardez-moi ce sourire, elle est en vie !
Bon, pour faire un dernier paragraphe un peu plus critique, le jeu est simple dans l’idée, mais vous pousse à aller toujours plus loin. L’un des aspects, pour quelqu’un n’étant pas né avec l’Amstrad, le plus surprenant, c’est la tour qui bouge. Elle ne « bouge » pas, elle tourne. C’est quand même impressionnant à voir, et l’effet est très réussi ! Rien que pour ça, il faut le tester une fois. Le jeu est difficile au départ, mais une fois que l’on connait le chemin, il faut simplement être patient. La clé, finalement, c’est d’avoir de la mémoire. Disons qu’il faut plusieurs heures pour le terminer au départ, puis ce n’est qu’une question de minutes.
Une bien belle et précieuse interview
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