L’histoire :
1982, c’est également l’année de l’explosion de la micro-informatique chez nos amis d’outre manche avec notamment Oric et Sinclair, une marque britannique, qui fait un carton avec son petit Spectrum après avoir révolutionné le marché grâce à son ZX80 puis ZX81. Même IBM, LA référence, s’y est mis. Alors Sugar se dit pourquoi pas. Et il analyse. Et il voit que les gens sont tarés. Que les gens achètent tout ce qu’on leur dit d’acheter. Que les kilomètres de fil ne les gènent pas, que les alimentations par appareil ou périphérique non plus. Qu’il y a des centaines de normes toutes différentes les unes des autres…
Il reste aujourd’hui un micro facile à trouver pour tout collectionneur et garde le même charme, certainement dû au chargement cassette si caractéristique (mais qui présente l’avantage d’être bien plus fiable que chez ses concurrents Sinclair ou Oric).
Alan Sugar présente fièrement son CPC 464.
- Ensemble complet UC+mémoire de masse+moniteur.
- Lecteur de K7 intégré.
- Gate Array (40010).
– la vidéo avec le CRTC
– la commutation des Roms
– la commutation des pages de RAM supplémentaires (6128)
– la sélection du mode écran
– la gestion de la palette de couleurs
– la réinitialisation du compteur d’interruption.
- La carte mère.
- Le clavier.
Le clavier du CPC 464 est un modèle du genre. Agréable et super complet. Mine de rien, le pavé numérique est un réel confort, malgré tout ce que les gens pouvaient dire à l’époque. D’ailleurs, qui aujourd’hui pourrait s’en passer ? En tous les cas, la saisie de listing remplis de DATA n’était plus le calvaire que l’on pouvait rencontrer sur le Thomson ou le C64.
Le CPC est donc équipé du fameux Z80, processeur vedette des années 80. On le voit au centre haut de la photo. 64 Ko de mémoire équipent le modèle, ce qui constitue de toute façon la limite pour le processeur qui ne sait pas gérer plus de mémoire. Du moins pas naturellement. On verra sur le 6128 comment cela peut être contourné et comment Locomotive a pu réaliser cela.
- Les graphismes.
20 caractères par ligne.
40 caractères par ligne.
80 caractères par ligne.
Ce qui manque réellement sont les sprites hardware, tant encensés par les utilisateurs de C64 au plus fort de la “guéguerre” entre ces deux machines. Et c’est vrai qu’il était plus ardu de programmer cet aspect sur CPC. Mais cela n’influe en rien la qualité des jeux. Il suffit de tester pour le voir. La qualité du portage est plus souvent la vraie coupable que les qualités de la machine.
En bref, le CPC 464 est une machine attachante pour peu qu’on fasse fi du chargement par cassette, courant à l’époque. Découvrez les autres machines ainsi que son Basic pour vous en faire une idée encore plus réaliste.
- CPC 464 QWERTY
- CPC 464 AZERTY
- CPC 464 QWERTY touche ñ (clavier espagnol)
- CPC 464 QWERTY
- CPC 464 AZERTY
Sources : David Thomas “Alan Sugar“
François Quentin “Ces ordinateurs sont dangeureux“
William Poël, Richard Clayton dans leur interview respectives sur le site site “old-computers.com”
Nom de code : Arnold (Anagramme de Roland (Perry)
Date de présentation : 10 avril 1984 (au grand Hall de l’école de Westminster à Londre).
Date de sortie : 21 juin 1984. En septembre pour la France.
- UK 199£
- France : 2990Fr
- Allemagne : DM 899,-
Version Couleur :
- UK 299£
- France : 4490Fr
- Allemagne : DM 1398,-
Lieu de production : Corée
Les principaux lieu de ventes : Angleterre, France, Allemagne, Espagne, Australie, (Italie ?)
Fin de production : 1990
Processeur : Zilog Z80A à 4MHz.
Vidéo : CRTC à 1MHz.
Différent modèle de CRTC :
- Type 0 : Hitachi HD6845S, UMC UM6845
- Type 1 : UMC UM6845R
- Type 2 : Motorola MC6845
VGA à 16MHz, 300Hz.
50Hz (PAL) ou 60Hz (NTSC).
Palette de 27 couleurs.
Les modes graphiques :
- MODE 0 : 160×200 en 16 couleurs.
- MODE 1 : 320×200 en 4 couleurs.
- MODE 2 : 640×200 en 2 couleurs
Un mode (non officiel).
- MODE 3 : 160×200 en 4 couleurs (utilisable qu’en assembleur)
Multi-Mode.
Possibilité d’afficher à l’écran plusieurs mode graphique en même temps.
Mémoire vidéo : 64Kb.
Sortie vidéo RGB.
Son : General Instrument AY3-8912 à 1MHz.
3 voies, 8 octaves
Moniteurs : Alimentation 220v
Première génération, avec sortie 5v :
- GT64 (monochrome)
- CTM640 (couleur)
Deuxième génération, avec sortie 5v et 12v : (Moniteur commun avec les CPC 664 et 6128. Le 12v a été ajouté pour alimenter le lecteur de disquette 3′)
- GT65 (monochrome)
- CTM644 (couleur)
Unité central :
Processeur Zilog Z80A (8 bits) à 4Mz
Ram : 64Ko extensibles à 512 (dont 42Ko utilisables)
Rom : 32Ko extensibles à 4Mo.
Clavier :
Mécanique, 74 touches.
Ports et connexions :
- Port parallèle 7 bits.
- Port d’extension.
- Connecteur RGB propriétaire.
- Port joystick.
- Prise casque stéréo.
Unité de stockage :
Lecteur de K7, vitesse d’écriture lente 1000 bauds (1Kb) ou rapide 2000 bauds. Supporte jusqu’à 6500 bauds.
Une bien belle et précieuse interview
cvbcvbcvb
cvbcvbcvb
cvbcvb
Commentaire 2 cvbcvb