Maintenant que nous nous sommes bien amusés sur cette douce mélodie, quoi de mieux que de se lancer une partie ? La petite grenouille, avec son grand sourire, sort de son sous-marin (c’est pas sensé nager une grenouille ?) pour atteindre la première plateforme. Le plaisir commence enfin. Le but ultime du jeu est de grimper marche après marche, sans se faire dégager par les boules rouges, les yeux, les machins jaunes et les pioupious rouge qui apparaissent sans prévenir. Tout ceci donne envie, non ?
Le début du jeu, un beau bleu anti-rage.
De nombreux pièges seront sur votre chemin, vous devrez prendre garder à chaque marche et objets qui pourront devenir vos ennemis. Prenez garde aussi au gros nez et à la queue de la grenouille, puisqu’il ne sait pas les ranger et que ces derniers comptent dans la hit box. Vous apprendrez à rager contre lui à coup de « Mais ranges ton nez !! » « Non mais purée, son gros cul passe pas ». Bon, il n’est pas non plus totalement inutile, puisqu’il peut tirer des balles (comment ? Mais pourquoi vous me posez des questions ?).
Quelques secondes avant la mort de Nebulus, par un truc rouge volant.
Chaque niveau possède sa couleur propre et vous allez devoir retenir les passages pour parvenir au sommet. Les die and retry d’aujourd’hui feraient mieux d’apprendre de Nebulus, car lui c’est un vrai. Vous allez mourir et recommencer, ceci de manière presque infini (cela permettra sûrement de prouver des théories concernant l’infinité du monde, mais pas de la connerie). Faites traversez à Grenouillette (avec le temps, on lui donne des petits surnoms) les 8 niveaux pour parvenir à gagner. Bien sûr, le jeu cherchera à vous faire échouer. Le but principal, c’est quand même qu’il dure longtemps, ce jeu ! Aujourd’hui, on peut le trouver sur internet en quelques instants, mais à l’époque il fallait payer une sacrée somme (ou pas). Oui, le privilège de jouer Monsieur (Madame ?) Grenouille était réservé à l’élite. Vous vous sentez mieux maintenant ? Vous êtes un petit bout d’élite.
Regardez-moi ce sourire, elle est en vie !
Bon, pour faire un dernier paragraphe un peu plus critique, le jeu est simple dans l’idée, mais vous pousse à aller toujours plus loin. L’un des aspects, pour quelqu’un n’étant pas né avec l’Amstrad, le plus surprenant, c’est la tour qui bouge. Elle ne « bouge » pas, elle tourne. C’est quand même impressionnant à voir, et l’effet est très réussi ! Rien que pour ça, il faut le tester une fois. Le jeu est difficile au départ, mais une fois que l’on connait le chemin, il faut simplement être patient. La clé, finalement, c’est d’avoir de la mémoire. Disons qu’il faut plusieurs heures pour le terminer au départ, puis ce n’est qu’une question de minutes.
Eh oui, vous aussi vous n’en croyez pas vos yeux ? Il l’a fait !
Pour plus de plaisir :
Nebulus sur CPC-Power
PS : n’hésitez pas à faire vos retours concernant cet article, puisqu’il s’agit du premier !
Une bien belle et précieuse interview
cvbcvbcvb
cvbcvbcvb
cvbcvb
Commentaire 2 cvbcvb