Marion Vannier • Amstrad France

C’est complètement faux, c’est notre produit fétiche, celui qui nous a lancés sur le marché très exigeant des micro-ordinateurs familiaux. On ne change pas une équipe qui gagne quand elle continue de gagner.

Il ne s’agit que du mot CPC. Pour des raisons de copyright, nous ne pouvons plus en faire la promotion, ce qui d’ailleurs risque de poser certains problèmes à l’un de vos confrères. Pour ce qui concerne la gamme des 464 et 6128, elle continue et continuera d’être disponible.

Effectivement, le succès des CPC a dépassé nos prévisions et pourtant nous en avons livré 92 000 lors du dernier trimestre 1987, soit 20% de plus que l’année précédente à la même époque.

Vous savez, je comprends que des clients aient été déçus de ne pas avoir été livrés pour Noël. Notre fabrication a été ralentie, car nous avons subi une pénurie de composants en Asie. De plus, lorsque nous décidons de fabriquer des machines, la livraison a lieu cinq mois après. Il faut bien comprendre que nous sommes, nous aussi, dépendants des délais de livraison de ces composants et quand, nous ne pouvons livrer nos revendeurs, cela nous irrite autant qu’eux.

Notre marché est celui de la grande diffusion. Par contre, celui des ordinateurs à processeurs évolués est en devenir. Mais bien sûr, Amstrad saura imposer, en temps voulu, une machine sur ce marché.

S’il est sûr que nous sommes en train d’étudier le marché micro de demain, nous ne pouvons pas encore nous prononcer sur une éventuelle nouvelle machine Amstrad.

Quel micro offre autant de possibilités pour un si petit prix ?

Y a-t-il un standard, le PC mis à part, sur lequel autant de sociétés et de développeurs ont travaillé depuis trois ans ?

Vous avez parfaitement compris notre politique.