L’Aigle d’Or sur CPC
Au palais de la découverte, j’ai assisté à un exposé (sujet: “les ordinateurs”), un Comodore PET 2001 (CPU 6502 1MHz, 16Ko RAM) servant aux démonstrations. Quand j’étais au lycée, je passais un peu de temps au rayon micro-informatique des magasins à expérimenter avec (toujours) un PET 2001. Il n’y avait de toutes façons pas beaucoup de choix à l’époque, les micros étaient rares et je ne connaissais personne qui en possédait.
Ensuite mon père a acheté un Apple II+ (6502 1MHz, 64Ko de mémoire, une bête de course à l’époque). Là, j’ai commencé à être sérieusement accro. J’ai commencé en Basic, puis je me suis mis rapidement à l’assembleur (là non plus pas beaucoup de choix dans les langages ; j’ai acheté plus tard une carte d’extension avec un Z80 pour utiliser un compilateur C. A l’ESI, on utilisait un IBM 370 pour faire du FORTRAN.
Pour Loriciels, j’ai utilisé deux machines à base de Z80, ensuite uniquement des PCs.
Il était assez compact, livré avec un moniteur (c’était rarissime à l’époque, et ça permettait de ne pas monopoliser la télé familiale), lecteur de cassette (puis de disquette) intégré, un clavier agréable (c’est important quand on passe beaucoup de temps à taper dessus). Ce sont tous ces éléments combinés qui ont fait son succès.
Son succès m’étonne toujours… Franchement, je n’ai jamais trouvé d’intérêt à jouer à ce jeu ; par contre, j’y ai trouvé un intérêt à le développer, j’ai apris à cette occasion beaucoup de techniques très utiles.
Ensuite Loriciels m’a confié le développement de l’Aigle d’Or sur CPC.
Le jeu lui-même existait déjà sur Oric. J’ai repris le scénario tel quel. Dans un premier temps, j’ai réalisé des graphiques presque identiques à ceux de la version Oric, mais l’éditeur a voulu les améliorer, et les a confiés à une graphiste. L’amélioration des graphique est un des points qui a été reproché à la version Amstrad !
On a maintenant des machines qui trustent la presque totalité des machines de bureau (plus de 80%, qu’elles soient sous Linux ou sous Windows), et même une bonne partie des serveurs. C’est certainement son ouverture qui a fait son succès, sur un modèle similaire à celui qui fait celui de Linux actuellement, alors que les options fermées (je pense à Apple) sont mortes d’inanition.
Une bien belle et précieuse interview
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