Tout d’abord, pour ceux qui ne vous connaîtraient pas (je n’y crois pas, mais bon), pouvez-vous vous présenter et nous dire ce que vous faites actuellement ?
François Quentin. Je suis écrivain, traducteur, peintre.
Quand êtes-vous arrivé chez Amstrad ? Que faisiez-vous auparavant ?
Qu’est-ce qui vous a amené chez Amstrad France ?
Avant le CPC, Amstrad France avait trois employés et vendait surtout des systèmes audio intégrés. L’arrivée du CPC a TOUT changé.
En juin 1984, en Angleterre ; j’ai pensé que le concept allait faire un malheur.
Aujourd’hui, je sais que c’était le bon produit au bon moment.
On m’a dit que vous avez traduit le manuel du CPC. J’ai toujours été étonné du côté ” humour ” de la version française ? Qu’est-ce qui vous a poussé à partir sur ce terrain-là et réaliser pour moi un des meilleurs manuels de l’époque ?
Je n’y suis pour rien : je n’ai fait que traduire le manuel en cinq semaines en y ajoutant mon esprit gaulois ; pour ceusses qui aiment les anecdotes, le chapitre sur le côté musical (sonore) de l’ordinateur a été un cauchemar : je n’y connais pas grand-chose en musique et le rédacteur anglais devait être pire…
La première personne que j’ai rencontrée chez Amstrad était Alan Michael Sugar (à l’époque j’habitais l’Angleterre) ; c’était un homme simple, direct, sans chichi dans les relations personnelles. Par exemple, son bureau était au milieu des autres, au septième étage de Brentwood, sans cloison ni formalités.
Je l’ai rencontré des dizaines de fois en Angleterre et en France et il me téléphonait chaque fois qu’il pensait que je pouvais contribuer à faire avancer le schmillblick.
Une douzaine d’ordinateurs Amstrad, dont un exemplaire unique de Sinclair, des Apple et des PC. Pour les revues et les documents, ils se chiffrent par milliers.
Voici cet exemplaire unique d’un ordinateur Sinclair. Il s’agit d’un PC200 mais en clavier Azerty. Il n’a jamais été commercialisé en France…
Amstrad, c’est une aventure ; je leur souhaite le même genre d’aventure.
Voici un florilège des œuvres de M. Quentin :
Une bien belle et précieuse interview
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