Il restait encore une question : Qui choisir ? Comme le veut la grande mode de cette année, tous les graphistes que l’on affectionne sont en vacances au Club medi-terre-armée (comme le disait notre cher Robby). Mais par des sources sûres prises à l’occasion de cette superbe exposition de la Porte de Versailles, nous avons appris qu’une certaine équipe travaillait jour et nuit sur un nouveau jeu sortant des courses de voitures et autre casse-briques en passant par les conquêtes des galaxies. Il s’agissait de la tribu des Loups Rouges.
Nous nous rendîmes ainsi à Gagny-city dans l’espoir de rencontrer les habitants de cette tribu. Nous passâmes de nombreux pays et affrontâmes toutes les difficultés de la grande route de l’est. Pierre, sur son cheval de métal, joua le rôle d’éclaireur, alors que je le suivais avec quelques heures de retard dans la diligence, tirée par les quatre plus beaux chevaux de notre écurie.
Nous reçûmes un accueil très chaleureux de la part du Grand Chef en personne, le grand Ciré, ainsi que son sorcier, le petit Frisou à monocle. Nous fumâmes le calumet de la paix, en sortant de la tente car la fumée incommodait fortement la concentration des penseurs de la tribu. Nous attendîmes le retour de Hubert Szymzack qui nous rejoignit avec son chef de guerre, Vincent Berthelot, après une longue chasse dans les grandes prairies du CPC. Nous pûmes ainsi discuter longuement.
J’ai le bac “A” et j’ai même fait du droit. Je sais, cela n’a aucun rapport avec le graphisme, si ce n’est que j’ai toujours dessiné (comme Guy Degrenne ?). J’ai travaillé pour des enfants et organisé des ateliers d’initiation au dessin. Je pense que c’est un bon moyen d’avoir des relations avec les gens, car ils s’étonnent eux-mêmes avec les couleurs. J’ai toujours mis à profit les activités qui amenaient les personnes à s’exprimer par le graphisme.
J’y suis rentré par coup de chance. J’ai écrit une lettre, pris un rendez-vous et rencontré le boss en personne. Ils m’ont vu et m’ont adopté, et je m’y sens très bien.
Le Grand Chef Ciré : Au départ, ce n’était pas forcément le graphiste qui dessinait le plus vite, mais celui qui faisait des choses les plus étonnantes.
Tout ce qui se rapproche de la science-fiction. Ce genre de littérature est écrit par des scientifiques ou des militaires dont les idées très précises peuvent être crédibles. Il reste qu’il faut toujours attendre pour voir si leur point de vue se vérifie.
Vincent Berthelot (le programmeur) :
Dans le fond, cela s’est très bien passé, car Hubert a beaucoup d’idées, surtout en ce qui concerne les animations. Je devais, par contre, l’arrêter souvent, car ses délires ne tenaient pas compte des limites de la machine, comme de la taille de certains sprites qu’il voulait animer. Dans le fond, oh s’entend assez bien, vu que l’on travaille tout le temps ensemble et que l’on y passe même des nuits.
Sur ce, nous entendîmes une symphonie en faim majeure jouée par nos petits estomacs, ce qui nous valut le privilège de déguster des steaks de bison sur toast rond accompagné d’une boisson à bulles au saloon du coin.
Propos recueillis par Pierre et Poum, A100 n°20
Une bien belle et précieuse interview
cvbcvbcvb
cvbcvbcvb
cvbcvb
Commentaire 2 cvbcvb