À Amstrad Cent Pour Cent, nous avons découvert un autre aspect du personnage : sa passion pour la micro-Âinformatique, passion qu’il a transÂmise à son fils Victor, âgé de 8 ans.
Pour en savoir plus, nous sommes allés le voir dans son appartement où il a répondu à nos questions.
Je voulais un micro pour me servir d’un traitement de texte, à cause de mon écriture, et puis je fais tellement de fautes qu’il me faudrait une machine à écrire très chère. En fait, il n’y a que le traitement de texte qui te permette de corriger facilement. Depuis, j’écris tout le temps. De plus, j’ai choisi le CPC parce qu’il a une énorme logithèque ludique. C’était pour Noël 1986, je savais que cela ferait plaisir à Victor. Avant tout, je voyais le CPC en tant qu’outil, et je ne pensais pas qu’il y avait autant d’éducatifs disponibles sur ce microÂ-ordinateur.
Non, cette idée m’est venue plus tard, en me rendant compte des possibilités offertes par la digitalisation. C’est vraiment génial de pouvoir capturer une image avec une simple caméra vidéo. C’est alors que l’idée m’est venue de digitaliser des cartes marines. Je ne l’ai pas encore réalisé, mais cela fait partie de mes projets. Je compte bien mettre l’imprimante dans un coin et la sortir une semaine à l’avance, lorsque je serai sûr d’avoir du 220 volts, pour imprimer les cartes dont j’aurai besoin un peu plus tard.
Oui, car les enfants n’ont aucune appréhension, aucun complexe vis-à -vis de l’ordinateur. Il y a plein de gens qui sont paralysés devant un clavier, mais un gamin de cet âge-là est tout à fait à son aise. En deux jours, il sait comment charger le logiciel, sur quelle touche appuyer… C’est fabuleux.
Je crois que sans le micro-ordinateur, je n’aurais jamais pu, comme mainÂtenant, le faire travailler en dehors de l’école. Je lui ai acheté des cahiers pour apprendre à lire, mais cela ne l’amuse pas. Alors qu’à partir du moÂment où c’est un écran, avec des couleurs, des flèches, des dessins, tout prend un aspect ludique et l’enÂfant accroche tout de suite. Cela fait des bruits de félicitation lorsque l’enÂfant réussit, ce qui est valorisant pour lui. Il a quelque chose de vivant devant lui alors qu’un livre, c’est assez mort, c’est comme à l’école.
Finalement, il y a assez peu de logiciels éducatifs sur CPC. En plus, c’est difficile de se les procurer, car ils sont rarement disponibles dans les magazines. On en trouve un ou deux par hasard. Ces logiciels sont fantastiques, car un enfant qui ne sait pas lire est capable, au bout de dix jours, de remettre une phrase de quinze mots dans l’ordre, en partie d’une simple reconnaissance de mots.
Je dois avouer que je le force un peu, d’une certaine manière, mais je ne pourrais jamais lui faire faire de l’école en plus de l’école. Alors qu’avec ce procédé, il a du mal à s’y mettre, mais lorsqu’il est dedans, il s’amuse et apprend vraiment. En plus, je varie les plaisirs, un jour c’est des conjugaisons, l’autre c’est du calcul mental… Comme ces logiciels sont bien faits, l’enfant se distrait plus qu’il ne travaille, mais apprend plus et plus vite, dans de meilleures conditions.
Bien entendu, il continue avec des éducatifs de son âge. Et c’est bien mieux, car je me vois mal lui dire de faire des conjugaisons en dehors de l’école sans que ce soit sur l’ordinateur.
Je ne suis pas un enseignant, mais devant certains softs, tu te dis que c’est vachement bien foutu, tu découvres que le chemin de l’apprenÂtissage et de la pensée, c’est ce chemin logique-là ! En tout cas, c’est ce que je ressens en tant qu’utilisateur.
Je pense que l’informatique est vraiment un truc qui devient de plus en plus indispensable. Que ce soit à la maison ou au niveau professionnel. C’est un outil qui peut être utilisé dans tous les domaines, de la comptabilité aux jeux, en passant par de nomÂbreuses applications. Je passe moi-même environ une demi-heure par jour sur mon micro, pour travailler, faire mon courrier… ou pour me distraire. Dans tous les cas, si je suis sur l’ordinateur, Victor vient me rejoindre et nous jouons, ou bien, on se met au travail…
Propos recueillis par Philippe Martin et Pierre Valls.
Une bien belle et précieuse interview
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