A ce propos, mon prof de techno ne trouvait rien d’intéressant dans cette machine programmable et se demandait bien « mais pour quoi faire ? Pfff… » 🙂
La même année, mon frère Michel (le graphiste du jeu) passait en seconde générale et devait acheter une calculette programmable. Il pris l’une des moins cher de l’époque, une Texas-Instrument TI-57 LCD.
J’étais intrigué par la programmation et je voulais tenter de dompter sa machine. Michel m’a fait une belle blague lorsque j’ai voulu recopier un petit programme dans sa TI. Il m’a dit que puisque c’était la première fois que je programmais la machine, une seule erreur et elle était foutue. Ouf ! Heureusement que je n’ai fait aucune erreur de frappe ce jour là ! Mdr 🙂
C’est ensuite avec une FX-702P offerte par mon grand-père maternel (la commercialisation en France de la FX-602P ne s’est faite qu’en 1984) que j’ai réellement développé.
Puis, en 1985, Laurent Fabius (premier ministre de l’époque) créa le célèbre « Plan informatique pour tous ». L’école primaire où j’avais fait mon CM2 se dotait enfin d’un micro-ordinateur familial : le THOMSON TO7/70.
Une grande réunion communale a eu lieu à la salle des fêtes de La Bachellerie (650 habitants) et je me suis proposé d’animer un club. J’avais alors créé un programme utilisant le crayon optique pour un jeu passionnant : une carte de France dessinée par mes soins sur du papier millimétré où j’avais mis en DATA les cordonnées des points ; il fallait trouver l’endroit précis de telle ou telle préfecture ou département.
Deux de mes programmes pour FX-702P, “Jack-pot” et “Les incorruptibles“, ont également été publié dans Hebdogiciel.
A l’époque, avec l’Amstrad, on jouait beaucoup avec mon frangin. L’idée du jeu vient de ma mère qui nous regardait explorer les « Sram » et autre « Oxphar ». Michel revenait de son service militaire et était sans-emploi. A cette période, j’étais au lycée privé de Brive-La-Gaillarde et je m’intéressais en plus de l’informatique à la guitare acoustique. Il se trouve qu’il y avait à côté d’une boutique d’instruments de musique un petit magasin de locations de vidéo VHS et de vente de matériel informatique (Amstrad, Commodore, Excelvision, Atari…). C’est là que j’ai commencé à côtoyer Vidéomatique.
Pour l’anecdote, Frédérick Raynal (le fils aîné du propriétaire de la boutique) m’avait gentiment prêté pendant quelques semaines sa FX-602P que je découvrais enfin. :).
A propos de Frédérick Raynal, on peut voir une vidéo sur jeuxvideo.com où il se présente.
A gauche, il y avait un une boutique d’instruments de musique qui s’appelait “SHOP MUSIC”.
Autant dire que lorsque j’allais voir l’un, j’allais voir l’autre 🙂
Pour le reste, il y a plein de choses en archive… mais là, il me faudrait fouiller dans tous les cartons. Aïe (rire)
Devant le poste de police, on peut aussi voir 2 poulets 🙂
Nous avons eu comme autre bêta-testeur un copain de Michel. Tellement bêta qu’il n’arrivait pas à jouer : Par exemple, au lieu de taper « REGARDER SOUS LE LIT » il tapait de belles phrases du style “S’IL VOUS PLAIT, JE VOUDRAIS QUE VOUS REGARDIEZ SOUS LA LITERIE”. (rire)
Guy nous a bien montré le jeu (le boitier en plastique format allongé) mais il ne nous en a pas donné un. La jaquette était illustré par le dessin vu dans Amstar et au dos, les photos-écran ont été prises par Michel (1/15 de seconde pour ne pas faire apparaître le balayage.).
Pour info : je lui ai demandé pourquoi il n’avait pas fait un personnage ressemblant à celui du jeu.
Il voulait faire autrement… représenter un “Indiana Jones” parcourant une jungle avec des chemins assez tordus (telle la navigation dans le jeu)…
Ceci-dit, il faut savoir que la disquette de travail que je possède encore n’est autre que la version commercialisée où les seules différences sont le packaging (Jaquette, autocollant sur la disquette) et le système anti-copie programmé par un copain de Frédérick Raynal).
Il a accepté après avoir vu la version bêta finalisée.
Oui. Pas forcément des jeux, mais plutôt des utilitaires. Un qui était marrant : il gérait des faisceaux infrarouges pour noter et classer des motards lors d’une course de côte de vélomoteurs. Sinon, j’ai aussi développé pas mal sur Atari mais là, dommage, mon disque dur a lâché.
Mon dernier développement est en JavaScript (qui date de l’an 2000), un site orienté calculs & astronomie (http://astrophoto.free.fr/).
Il y a quelques années, j’ai été animateur multimédia dans un centre culturel et j’avais mis en place un projet avec des jeunes ados de visite virtuelle de la ville (à Terrasson-Lavilledieu, où j’habite actuellement). Dans le cadre d’un programme européen, de 2002 à 2004, cette visite appelé “Parcours” a été labellisé Netd@ys par la Commission européenne. Pour cette troisième et dernière année des Netd@ys, mon projet a été primé comme meilleur projet parmi 650 représentant 17 pays.”
Une bien belle et précieuse interview
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