La plume du Phenix : #7 Les premiers jeux

Et bein mes colons, si le covid a retardé moulte séries sur Netflix, il n’est pas le seul responsable de mon peu d’inspiration rédactionnel. Le manque de temps, de motivation et d’autres activités on fait le reste.

Mais bon, il faut peut-être que je me bouge un peu le fion, et même si vous n’êtes pas nombreux à avoir suivi les aventures de la plume du Phenix, moi j’aimerai bien en connaître la fin :D..

On en était où déjà ? (Replay dispo ici)

 

Ah oui, le vendeur qui vendait, l’ami 6 Break à fond dans les virages de Saint Babel, le bureau « maison » du paternelle, les cartons d’Amstrad pas beau façon prolo, le CPC 464 avec son moniteur vert tout moche, la mère et ses billets plein les poches et les K7 Amsoft…

Amsoft, l’éditeur de jeu tout naz qui en a vendu des tombereaux. Je suis méchant ? Pas vraiment… Même Marion Vannier nous a confié dans son interview que les jeux commercialisé par Amstrad était des « nanars » !!

Mais voilà mes braves gens, il faut revenir à la genèse de cette affaire. Amstrad arrive en 1984 sur le marché de la micro informatique avec une nouvelle machine et il n’existe à l’époque aucun standard. Les machines n’étant pas compatible entre elle, notre Sugar préféré décide qu’il faut pour la sortie du CPC 464 une logithèque alléchante. Il créé donc Amsoft, la division logiciel d’Amstrad.

Et là c’est la porte ouverte à toutes les merdes possibles :D. On a l’impression que tout le budget est passé dans la réalisation des jaquettes, et que les programmeurs n’avaient qu’une consigne : remplir les bandes magnétiques de ces pauvres cassettes qui n’avait rien demandées et qui auraient préférées se taper Herbert Leonard que de participer à la diffusion d’Airwolf.

Et si aujourd’hui je me rend compte du massacre programmatique, j’avais déjà quelques doutes à l’époque et je n’hésitais pas à saloper les faces B avec quelques merdes trouvées dans les magazines ou sortie de ma propre imagination.

Après il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. On a tous de bon souvenir de cette époque, et de ces jeux qui reste encore dans nos mémoires. Il faut dire aussi que nous n’avions pas trop le choix, et qu’à 99 balles la K7, on n’avait pas les moyens de faire les difficiles. Si aujourd’hui le monde est au jetable, on usé jadis nos pantalons et nos fonds de culotte autant que les jeux qu’on avait la chance d’avoir.

Moi j’étais tombé dans la boutique « Télé Vidéo Disque » sur deux perles : Oh Mummy et Harrier Attack !

Je sais pas pourquoi, mais ma mère adoré la musique du premier. Bon c’est vrai que les bruitages était rigolo, mais la musique !!! RAAAAAaa, je sais pas si ça peu perturber le développement, mais j’ai encore cette musique dans la tête. Comme traumatisé, faudra un jour que j’en parle à un psy. Je fais bonne figure, ma mère adore le jeu, mais perso tourner autour de cubes pour finir les niveaux et me faire courser par des momies c’était pas vraiment mon tripe.

Pour Harrier Attack je vais faire preuve d’indulgence. Nous avions vécu par télévision interposé la guerre des Malouines et j’étais bluffé par la capacité des Hawker Siddeley Harrier à décoller verticalement. Le jeu manquait quand même de crédibilité, avec cette drôle de possibilité de couper les bateaux en deux… La jouabilité était correcte et on pouvait tirer sur les avions ennemies ou bombarder les positions terrestres. On pouvait aussi bombarder des immeubles… Poutine aurait-il participé à l’élaboration du soft ??

A la fin de la mission, retour sur le porte avion, avec l’impression d’avoir accompli sa mission.

                                  

Malgrès un regard critique, je garde aujourd’hui une affection particulière pour ces 2 softs, mes 2 premiers jeux !