RESULTAT DU TEST

Graphisme : 50%
Son : 50%
Animation : 75%
Difficulté : 50%
Richesse : 50%
Scénario : 75%
Ergonomie :100%
Notice :  25%
Longévité : 50%
Rhaa/Lovely : 100%

80%

PRESENTATION

Je suis nouveau membre. Fagal m’a proposé de faire un test de jeu. Je me lance. Excusez les maladresses d’un débutant testeur. J’ai choisi du jeu Mata Hari, sorti par loriciel en 1988 car c’est un jeu qui m’a marqué…


Enfin surtout la pochette du jeu. Elle représente une jolie blondinette court-vêtue avec des flingues dans ses petites menottes délicates, héroïne qui n’a pas grand chose à voir avec la vraie Mata-Hari… Héroîne qui ne ressemble pas non plus beaucoup à celle dont on n’a droit dans le jeu proprement dit.


Mais bon, à l’époque, pour vendre des jeux vidéos, on flattait un maximum le fond libidineux des ados boutonneux ; et le pire, c’est que ça marchait. Enfin, je suis pas sûr que les arguments de vente aient changé (cf Tomb raider qui fait tomber raide tout ce qui bouge, d’où le titre lol)
Pour ceux que ça intéresse (pas grand monde), je vais revenir brièvement sur les circonstances qui m’ont fait avoir ce soft. Mon frère m’avait acheté à un noël (en 88 ou 89) un jeu qui s’appelait « Paris Dakar « , du même nom que la course de bouffeurs de sables à laquelle on a droit tous les ans début janvier.

Eh bah, j’ai jamais pu y jouer. La cassette (j’avais un 464) n’a jamais voulu fonctionner. J’étais pas loin de piquer ma crise, je me souviens.
Mais pour me consoler, j’ai eu droit à un  » avoir  » dans cette fameuse boutique qui vendait des machins défectueux. J’y vais et mon œil est tout de suite attirer par l’argument de vente ci-dessus évoqué. J’achète.


Bon… On a que trop tardé à parler du jeu lui-même. Il est temps

 

L’HISTOIRE

Elle est assez simple. Vous êtes la célèbre espionne… (si c’était vrai, ça se saurait que vous êtes espion cher lecteur, mais bon, faisons comme si…) ,et vous devez libérer une sommité de votre pays, emprisonnée dans une ambassade ennemie.

LE JEU


Vous vous déplacez dans un immeuble (vue de profil) et vous devez monter au dernière étage pour libérer votre homme. Pour se faire, vous trouverez vite un ascenseur au centre de l’écran. Au départ du jeu vous n’avez droit qu’au rez-de-chaussée et au première étage ; pour atteindre les deux étages suivants, il vous faut trouver des clefs cachées dans des coffres, et ainsi de suite, tous les deux étages. Pour ouvrir les coffres, vous êtes obligé d’utiliser les bombes disséminées sur le parcours. Prenez-en une à chaque fois que vous voulez ouvrir un coffre et posez-la à proximité dudit coffre. Attention : Pas n’importe où. Approchez-vous du coffre jusqu’à entendre un effet sonore, sinon ça ne marchera pas. Ensuite, posez une bombe et décampez vite !


(A propos, on se demande bien pourquoi il y tant de bombes posées sur le sol aux vues de tout le monde dans une ambassade, mais ça c’est la magie des jeux d’arcade. )


A certains endroits, vous trouverez des portes munies de digi-codes. Pour obtenir ces codes, il faut interroger les habitants du lieu, en pointant votre arme sur eux. La femme de ménage et le vieux bonhomme assis derrière son bureau sont très loquaces, et s’ils vous embêtent, vous pouvez même les tuer après les avoir fait parler !


Tout cela paraît facile, mais quelques difficultés jalonnent votre parcours : des hommes en arme prêts à vous abattre au premier faux pas, une curieuse étoile brillante qui se déplace sur l’écran et qui peut vous assommer au premier contact (pour l’éviter mettez-vous à quatre pattes, c’est sexy), divers objets dans lesquels vous devez tirer pour pouvoir passer.


Finalement, vous arrivez au dernière étage et vous trouvez votre homme. Le jeu se termine par une scène de déshabillage torride qui m’a fait rêver quand j’étais adolescent. Pourtant, cela n’a rien de graphiquement exceptionnel comme séquence.

CONCLUSION

Ce jeu est graphiquement agréable, sans être fabuleux. La musique est assez sympathique. On maîtrise facilement les déplacements de la jolie nymphe, et les épreuves proposées ne sont pas trop difficiles à surmonter. Ce qui m’arrangeait bien à l’époque et ce qui me plaît encore car je n’ai jamais été très habile. Le revers de la médaille est évidemment que la durée de vie du jeu est assez faible : quelques jours pour une buse comme moi, quelques heures (pas beaucoup) pour un bon joueur.

Le jeu est d’autant plus facilité que l’auteur n’a pas prévu de véritable  » mort  » du personnage. Lorsque Mata-Hari est touchée par une balle ou autre chose, elle s’écroule, et se retrouve instantanément dans une sorte d’infirmerie. Un garde est à son poste, mais en utilisant les touches de direction, on peut lui filer des coups sur la tronche, et s’en débarrasser facilement. Une fois débarrassée de ce gros gars, Mata Hari peut reprendre sa quête sans problème. Et c’est à chaque fois pareil !

(deux petites remarques à ce sujet :

1. sur les deux émulateurs qui m’ont servi à tester le jeu, le gros gars n’apparaît pas , et on est obligé de cogner dans le vide ; j’ai été obligé de puiser dans mes souvenirs pour me rappeler du bonhomme.

2.Sur le dsk que j’ai utilisé, au lancement du jeu, une option permet de supprimer le bonhomme (d’ailleurs invisible mais gênant car, je le répète, il faut cogner dans le vide) si on répond  » oui  » à la question)

Voilà, j’espère que ce petit test vous a plu. Moi, je me suis amusé à le faire.

 

Test réalisé par WheelOfGold