Alain Kahn • Amstrad 100%

Bonjour Alain. Vous êtes le fondateur de MSE (Média Système Édition) à l’origine de nombreux magazines Informatique et sur les jeux vidéo. En particulier Amstrad Cent Pour Cent qui reste aujourd’hui encore dans nos mémoires.
Pouvez-vous vous présenter rapidement pour nos lecteurs et que faisiez-vous avant la création de Média Système Édition ?
Après mes études à HEC, j’ai tout de suite été attiré par l’informatique et ai créé en 1970 la société Gepsi, qui distribuait à l’époque des périphériques informatiques américains (terminaux de visualisation, consoles graphiques, imprimantes, table de digitalisation… etc) pour les mini ordinateurs.

Au début des années 80, j’ai vu l’émergence des micro ordinateurs (ou ordinateur personnel) avec les produits d’Apple.

Notre société à alors été contacté par la société SORD, son équivalent au Japon. Nous l’avons distribué avec succès, notamment dans le domaine professionnel B to B (NDLR : Business to business, commerce entreprise à entreprise).

Malheureusement, l’arrivée de l’IBM PC équipés du logiciel MS-DOS de Microsoft a stoppé définitivement leur élan.

Vous avez débuté en septembre 1987 avec le magazine Amstrad PC. Aviez-vous contacté Amstrad France pour avoir les autorisations d’utiliser la marque ?
C’est AMSTRAD France qui nous a contacté pour distribuer leur PC dans le B to B.

Les PC 1512 et 1640 sont devenus très populaires et beaucoup d’exemplaire ont été vendu, mais des problèmes techniques sont apparus et la fabrication a été arrêté quelques années après.

Entre temps, Amstrad nous a demandé d’éditer un magazine totalement dédié à leur PC, ce que nous avons fait. Le lectorat était plus « pointu » et la demande d’achat d’espaces publicitaires très forte.

Alain Kahn, journaliste.
Comment est venue l’idée de vous lancer dans l’édition ?
Probablement un rêve d’étudiant.
Pourquoi avez vous en février 1988, lancé le magazine Amstrad Cent Pour Cent ?
Très rapidement, nous avons constaté qu’il y avait une demande forte des possesseurs d’Amstrad CPC pour un magazine dédié avec un contenu différent des autres magazines, plus décalé et adapté aux demandes et besoins des utilisateurs de ce micro ordinateur.
Comment a été recrutée l’équipe de rédaction ?
Nous avons choisi les journalistes avec cet état d’esprit, avec la volonté de proposer aux lecteurs des contenu sur des sujets, autre que CPC, comme la BD, la musique et le cinéma.

Le succès a été immédiat.

La société britannique a cartonné dans les années 80 avec de nombreux produits grand public. Avez-vous possédé certains produits ? Un CPC ?
J’étais utilisateur de micro pour mon activité professionnelle et le PC d’Amstrad n’était pas le meilleur choix.
Aviez-vous des contacts avec certains membres de l’équipe d’Amstrad France ?
A l’époque, l’essentiel de ma relation avec Amstrad était avec sa PDG, Marion Vannier. Je suis toujours en contact avec elle, retraitée comme moi.
Quel a été votre rôle dans la création et la gestion d’Amstrad Cent Pour Cent ? Et l’ambiance ?
Il est toujours difficile de répondre à ce type de question.

Disons que mon management devait être adapté à la réussite éditoriale et à l’écriture des journalistes. Quant à l’ambiance, je n’étais certainement pas le meilleur animateur mais savais probablement les laisser s’exprimer dans des limites acceptables et non nuisibles au succès du magazine…

Des directives étaient-elles données pour ne pas écorcher la marque au croco ou certains éditeurs de jeu qui étaient aussi vos clients pour les encarts publicitaires ?
Aucune directive. Je ne gérais que les « conflits », en donnant souvent raison au journaliste si sa critique était justifiée et non pas orientée.
La presse informatique était très importante à l’époque, aviez des contacts avec les autres rédactions ?
Pas vraiment.
Pour ce qui est d’Amstrad Magazine qui était plus ou moins le mag officiel, qu’avez-vous pensé du retrait par Amstrad France d’utiliser la marque ?
Nous avons arrêté les deux magazines en accord avec Amstrad et lancé PLAYER ONE, dont le concept plaisait à AMSTRAD qui allait lancer sa console, qui fut un échec cuisant. Et ce fut la fin d’AMSTRAD.
Des anecdotes à nous confier ?
Avec Olivier RICHARD, j’ai écrit « les Chroniques de Player One, 20 ans de Jeux Vidéo et de Manga, où il y a beaucoup d’anecdotes sur cette période.

Et récemment David Heck a écrit un livre « Marion et les Crocodiles », qui fourmille aussi d’anecdotes.

Avez-vous gardé des contacts avec certains membres du magazine ?
Oui. Merci Facebook.
Vous êtes toujours en activité ?
Vous répondre est une manifestation d’activité 😊
Amstrad.eu vous remercie d’avoir bien voulu répondre à nos questions. Un dernier mot pour nos visiteurs ?
Vivez vos rêves !

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