Chris Hall et moi-même l’avons fondé en février 1983. Nous allions créer une carte add-on pour l’IBM PC (qui était plutôt nouveau à l’époque et nous l’admirions beaucoup, mais il était trop lent !). Nous avons réuni les fonds grâce à un programme gouvernemental et construit une carte basée sur le NS16032 de National Semiconductor (appelé plus tard 32016 !). Mais nous avons débuté à cette date (St-Valentin) car nous avions un contrat avec Acorn pour leur faire un clone du Basic de Microsoft pour leurs micro BBC.
Richard Clayton
(Fondateur de Locomotive Software)
Quand Roland Perry a ramené la première UC à la fin août 83, je l’ai ouverte, ce qui l’a énervé, car il avait gommé le logo sur la partie extérieure, mais pas sur la carte mère. On était les premiers à être assez intéressé pour regarder à l’intérieur…
J’ai vu le nom et n’y ai guère prêté attention, je croyais qu’ils étaient Japonais.
Que pensiez-vous du CPC à l’époque ? Et qu’en pensez-vous aujourd’hui ?
A l’époque, et encore aujourd’hui, le Locomotive Basic pour les CPC était/est considéré comme un des tout meilleurs. À quoi l’expliquez-vous ?
On était très influencés par ce qu’Acorn avait fait avec le Basic BBC, mais on voulait éviter les fameux *FX autant que possible, alors on a rajouté plein de mots-clés. On voulait aussi être capable de démontrer ce que la machine pouvait faire, graphismes, sons, etc. à partir du Basic, afin d’avoir des trucs sympas comme de la musique synchronisée et des mouvements sans avoir à apprendre la programmation en assembleur.
On a eu quelques difficultés pour enregistrer les informations sur cassette. On avait quelques trucs de pré-compensation pour avoir la vitesse la plus rapide possible et on avait trouvé que cela marchait mieux si le pré-comp était réglé différemment pour le “0” et le “1”
On a reçu alors des unités du Japon et cela ne marchait plus. Quand nous avons analysé l’unité, nous avons découvert que l’ingénieur Japonais avait aussi remarqué cette différence et avait arrangé les circuits pour les rendre plus identiques. Quand on a réglé à nouveau sur les mêmes valeurs, ça marchait à nouveau !
Que pensiez-vous du PCW à l’époque et qu’en pensez-vous aujourd’hui ?
On était plutôt excité de réaliser un traitement de texte pour ce prix. On en avait déjà réalisé, mais ils coûtaient plus de 10 000£ et on était en train d’en faire un pour seulement 300. C’était incroyable !
On connaissait MEJ depuis des années… Il avait réalisé le hardware pour les systèmes traitement de texte à 10 000£ !
Le Locoscript 2. (NDLR : le locoscript 2 a été utilisé pour l’Amstrad PCW 9512, sortie en 1987)
C’est dommage de ne pas avoir fini “la fourmi” (The Ant dans le texte) qui allait être une machine de jeux basée sur le design hardware du PCW. Mais on n’a pas eu le temps et les moyens de le faire bien, donc c’est peut-être préférable ainsi.
Tout le monde devrait avoir un hobby.
Peut-être pousser la nostalgie trop loin… Je pense qu’il faut voir ces machines comme faisant partie de leur temps. Donc, essayez de les regarder en termes de ce que vous pouviez en faire à l’époque.
Une bien belle et précieuse interview
cvbcvbcvb
cvbcvbcvb
cvbcvb
Commentaire 2 cvbcvb