Tank attack
Mon pote Florent, dont je voyais la maison depuis la mienne, s’incrusta un bel après-midi pour me présenter une de ses nouveautés fraîchement arrivées. Loin d’être perturbé par cette arrivée non annoncée, c’est au contraire ravi qu’un événement de cette nature vienne rompre la quiétude de ma journée qui virait dangereusement vers l’ennui.
Ce jeu se nommait Tankattack, et en sa qualité de jeu de stratégie qui plus est nécessitant plus qu’un ami imaginaire, je n’ai pas le souvenir qu’il ait beaucoup circulé dans la cour du collège Jean Rostand. Ce soft est lui-même issu du monde des jeux de plateau et je devais savoir plus tard qu’il s’agissait d’un JAO (Jeu Assisté par Ordinateur).
Mais voilà, autant il est simple de copier un original, autant il est impossible de demander à Discology de dupliquer une carte représentant le champ de bataille. C’est donc accompagné d’une reproduction ma foi assez fidèle du terrain de jeu que Florent déballa le tout.
Quoi qu’il en soit, la magie opéra rapidement et le fait de voir le Cpc gérer des événements dans le monde réel m’avait alors très sincèrement fasciné. À chaque combat et jusqu’à la dernière seconde, il était impossible de déterminer si le tir allait atteindre ou passer au-dessus de sa cible. Quel suspense !
Mais vous vous demandez avec quoi Florent avait remplacé les chars inclus dans la boîte de jeu ? Pas par des reproductions via une imprimante 3D vous vous doutez bien, mais par ces petits soldats en plastique vert dont nous avions bien peine à maintenir l’équilibre tant le plateau de jeu basculait sous l’effet de nos gesticulations.
Après-midi magique.
Roberto Carangelo
Une bien belle et précieuse interview
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Commentaire 2 cvbcvb