Alan Sugar

     Amstrad était dans les années 80 une société Anglaise qui fabriquait des éléments de chaînes haute fidélité. Elle était dirigé par Alan Sugar qui en est encore aujourd’hui le PDG.

 

     En 1984, Alan Sugar décide de se lancer dans la grande aventure de la micro informatique. Il choisit de proposer « autre chose » que les constructeurs de l’époque (Commodore, Sinclair, Thomson, …). Il voulait une machine toute en 1. Un ordinateur avec son unité de stockage et un moniteur facile à brancher qui permettait de ne pas bloquer le téléviseur familial. 

 

CPC464

 

     C’est en avril 1984 que fût lancé l’Amstrad CPC 464. Cette machine, qui n’avait rien d’exceptionnel, utilisait un classique Z80 à 4 Mhz, mais il était vendu à un prix défiant toute concurrence. Pour le prix CPC 664d’un Thomson ou d’un Sinclair nu, vous aviez une machine complète. Et malgré les nombreuses critiques, le succès fût au rendez-vous.

 

     Décidé à ne pas en rester là, la firme britannique sortie l’année suivante le CPC 664 et en Août 1985 le CPC 6128. Ces 2 machines étaient équipées non plus du lecteur de cassette peu fiable et très lent mais d’un lecteur de disquette. Le format, 3′  cher à Amstrad, n’a été utilisé que sur très peu de machines.

 

 

 

 

Marion VannierLe succès en France est dû en grande partie à Marion Vannier, alors responsable d’Amstrad France. De très bonne campagnes publicitaires, un réseau de distribution bien implantait et un prix agressif furent les recettes de la marque dans notre pays.

 

     La société profita alors de sa notoriété international pour commercialiser différents produits avec plus ou moins de réussite. On retiendra le magnétoscope bi-cassette qui (trop innovant ?) n’eu pas le succès des chaines-HIFI.

 

CPC 464+

 

 

     En 1990, alors que les ventes de ses cpc sont en perte de vitesse, Sir Alan Sugar sort une nouvelle génération de machine : Les CPC+. La gamme était composé de 2 nouveaux modèles. Le 6128+ et le 464+. Ce dernier a été le plus critiqué. A l’époque, plus aucune  machine n’était équipée de lecteur de cassettes.

 

En fait ces ordinateurs n’étaient en réalité que des CPC re-carrossé et avec quelques fonctions supplémentaires. Face à la concurrence, qui fabriquait alors des 16 bits, le seul argument était la logithèque impressionnante de ses prédécesseur et la fidélité de sa clientèle.

 

PC 1512

 

     Les CPC+ n’étaient destinés qu’aux irréductibles. Alan Sugar avait entre temps mis sur le marché des compatibles PC et savait très bien que l’avenir se trouvait là. 

 

     Avec toujours la même stratégie (le prix), le PC1512 équipé d’un 8086 à 8 Mhz fût distribué en grande quantité dans de nombreux pays. Il existe de nombreuses déclinaisons, avec 2 lecteurs, un disque dur, un écran monochrome ou couleur, et 640 ko de mémoire vive. Il construit aussi les PCW, spécialisés dans le traitement de texte.

 

 

     Il fabriqua également en 1993 le 1er PDA (PDA600) de l’histoire. Celui-ci fut commercialisé avant le newton..

 

     Aujourd’hui, Amstrad existe toujours. Avec des objectifs plus modestes, cette société continu de fabriquer des produits innovants (télé, satellite, le e-m@iler, etc..), distribués exclusivement en Grande Bretagne.

 

e-m@iler