INITIATION AU CP/M N°5 (ACPC n°06)

Oh bonne mère, cong, c’est bientôt les vacances et tu veux encore nous apprendre quelque chose ? Té, mais il est pas un peu fada celui-la, que pour un peu il nous donnerait des exercices d’été !

– Meuh non. pas du tout, c’est pas mon genre, ça voyons… Et puis d’abord. ce mois-ci. je vous annonce 1’entrée dans ces colonnes du petit frère muscle du CP/M 2.2, le tout beau CP/M 3.0, surnommé, à juste titre, CP/M Plus ! CPC 464 ou CPC 6128. il y en aura pour tous…

Yaaaah ! Puisque je vous tiens, je ne vous lâche plus : j’en connais qui seraient fichus de partir en vacances avant la fin du cours… Partir avant la fin des cours, je comprends, mais pas s’il s’agit de MON cours !!! On a sa fierté tout de même… Mais ne nous attardons pas plus sur le sujet de l’école. et voyons tout de suite quelques commandes du CP/M 2.2.

Vous connaissez tous. c’est certain, la commande DISCCOPY.COM. qui vous permet de faire une copie physique d’une disquette sur une autre. Mais connaissez-vous les commandes CHKDISC.COM et DISCCHK.COM. et,  à fortiori, leur différence ? Oserais-je dire que vous me semblez hésitant d’un seul coup ? Voila qui est bien, puisque cela me donne l’occasion de vous apprendre quelque chose. La commande DISCCHK.COM permet de comparer deux disquettes sur la même unité de disque. Ainsi, après avoir réalisé une copie grâce a DISKCOPY.COM. vous pouvez vérifier si le contenu de la disquette copiée est bien le même que celui de la disquette source.

CHKDISC.COM réalise la même opération, mais nécessite deux unités de disque, comparant alors la disquette de l’unité A à celle de l’unité B:. Et puisque nous parlons copie, voyons tout de suite deux commandes destinées aux transferts de fichiers. CLOAD.COM charge un fichier sur le lecteur de cassette, et le transmet sur l’unité de disque. Utilisée sans paramètre, cette commande fonctionne parfaitement : cependant, il est possible de préciser le fichier a charger sur la cassette, ainsi que le nom sous lequel celui-ci sera sauve sur l’unité de disque. Ce qui nous donne comme syntaxe (les crochets indiquant un caractère optionnel):

CLOAD [« nom de fichier/K7 »] [nom de fichier/DISK]. La commande CSAVE.COM produit l’action inverse, avec une syntaxe aussi inversée, mais comprend un paramètre supplémentaire. pour la Vitesse de sauvegarde sur cassette, qui se place en fin de commande.

Ce paramètre peut prendre deux valeurs. 0 pour une sauvegarde a 1000 bauds, ou 1 pour celle a 2000 bauds. Le nom du fichier a sauver sur le lecteur de cassette peut être omis. étant dans ce cas équivalent au nom de fichier sur disquette : ce qui nous donne comme syntaxe :

CSAVE nom de fichier/DISK [nom de fichier/K7] vitesse. C’est sur ces quelques commandes bien utiles que nous allons refermer la partie CP/M 2.2 de ce mois, pour ouvrir la partie concernant le CP/M Plus. Mais nous nous retrouverons la prochaine fois, avec 1’explication en détail de la commande STAT.COM (l’une des plus puissantes avec PIP. que nous avions déjà vu dans le numéro 4 d’Amstrad Cent Pour Cent), et avec l’apprentissage des fichiers BATCH, qui vous permettra, dans une certaine mesure, de créer vos propres commandes. Je souhaite donc de bonnes vacances aux CPC 464. ainsi qu’à leurs propriétaires, puisque ceux-ci ne sont pas concernés par le prochain chapitre, réservé en exclusivité aux possesseurs de CPC 6128…

Salut donc !

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VA-T-IL UN 464 DANS LA SALLE ?

Oui ? Yen a vraiment qui sont durs de la « feuille » ! Le CP/M Plus ne fonctionne pas sur CPC 464 : ce système utilise en effet les banques de mémoires propres au CPC 618 : alors vous autres, à qui il manque M 64 ko. DEHORS !!! Aie, oui Chef. d’accord Chef. bien Chef, je ne parlerai plus de cette façon aux lecteurs. Chef, c’est promis… Chef !

Je demandais donc que ceux qui ne possèdent pas les kilo-octets supplémentaires, leur permettant d’utiliser le CP/M 3.0, veuillent bien avoir l’extrême obligeance de quitter cette salle, maintenant réservée, je m’en excuse. aux personnes qui ont, elles. ces 64 kilo-octets… pfff … merci Miss X. tu peux arrêter de m’éponger le front… Bien, puisque nous voilà entre nous, commençons sans plus tarder avec une commande que vous croyez tous connaître. c’est-à-dire DIR (dire DIR, dur dur non ? Aie, non Chef ! ) ou plus exactement DIR.COM. Cette commande supporte un grand nombre d’options, dont certaines très utiles, à mon humble avis. Nous allons donc voir ces options dans l’ordre. alphabétique de surcroît.

La première de nos options est ATT, pour attributs. De cette façon. la commande DIR [ATT] nous renverra un catalogue, tous les noms de fichiers étant suivis de leurs attributs (Read Only, Read Write, SYStème etc.). De la même manière, DIR [DATE] affiche la date et l’heure de création des fichiers, à condition, bien sûr, que cette fonction ait été initialisée (grâce à la fonction SET UPDATE=ON, mais nous verrons cela plus tard).

 Un DIR

[DIR] (Ah !) nous affiche tous les fichiers qui ont l’attribut DIR. ce qui est d’une logique implacable il me semble… Attention, les choses se compliquent légèrement maintenant, avec une option qui peut elle-même prendre différentes valeurs, comme c’est le cas pour DRIVE.

Celle-ci supporte deux valeurs : DIR [DRIVE=ALL] affichera un catalogue des deux unités de disque. alors que DIR [DRIVE=Unité] n’affichera que le répertoire de l’unité précisée… Évidemment.

Si vous n’avez qu’une unité de disque, vous vous en fichez, mais moi pas, et toc. Un DIR [FF] enverra un saut de page avant l’impression, si vous utilisez votre imprimante comme périphérique de sortie… DIR [FULL] vous donnera tous les renseignements du catalogue, avec taux d’occupation du disque, longueur en ko des fichiers, etc. l’option LENGTH nécessite un paramètre numérique, indiquant le nombre de lignes à afficher avant de faire une pause (ex. : DIR [LENGTH = 10] affiche dix noms de fichiers et demande l’appui d’une touche pour continuer). L’option MESSAGE affiche le nom du disque en cours, ainsi que ceux des USERS traités.

Alors que l’option NOPAGE provoquera un défilement continu du catalogue, quelle que soit sa longueur. NOSORT évitera, elle, le tri alphabétique avant l’affichage. histoire de gagner un tout petit peu de temps (déjà perdu par celui mis à taper l’option…). RO permet uniquement l’affichage des fichiers Read Only : RW, celui des fichiers Read Write : SIZE donne le nom et la taille des fichiers courants, et SYS, plus intéressant, affiche uniquement les fichiers système, en général invisibles (toutes ces options doivent obligatoirement être placées entre crochets…). L’option USER, enfin, fonctionne d’une façon analogue à l’option DRIVE.

Ainsi. DIR USER=ALL permet un catalogue complet de tous les USERS, chose bien pratique à mon goût. DIR [USER=(1.2,….)] affichera le catalogue (les numéros de Users spécifiés. et un DIR [USER=numéro] affichera, vous l’aviez compris, un catalogue du User indiqué… Pouf pouf, ma foi, j’ai bien gagné mon verre d’eau, moi. Alors je vous dis salut à tous, faites-moi un gros courrier, moi je file me reposer… .A bientôt !

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